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Accueil > Informations > Analyses > Le raid israélien de Jénine a créé l’attaque terroriste qu’il prétendait déjouer
Analyses
mardi 31 janvier 2023
Haaretz par Gideon Levy

Le raid israélien de Jénine a créé l’attaque terroriste qu’il prétendait déjouer

Qu’est-ce que vous pensiez ? Que le meurtre de 146 Palestiniens en Cisjordanie en 2022, selon B’Tselem, dont la plupart étaient des non-combattants, serait docilement accepté ? Que le meurtre d’une trentaine de personnes au cours du mois écoulé serait passé sous silence ?

Que les résidents du camp de réfugiés de Shuafat, qui sont maltraités chaque jour et chaque nuit par des policiers et des agents de la police des frontières qui envahissent leurs maisons dans le cadre d’opérations étranges, allant des raids fiscaux aux arrestations nocturnes, détruisant leurs biens et leur dignité, arroseront leurs agresseurs de riz ? Que quelqu’un dont le grand-père a été assassiné par un colon et dont l’ami de 17 ans a été tué la semaine dernière par la police des frontières n’était pas susceptible de commettre une attaque ?

Et à quoi pensaient les commandants de l’opération insensée de jeudi dans le camp de réfugiés de Jénine ? Quel était le but de l’opération, à part une démonstration de puissance ? Réprimer le terrorisme ? Elle n’a fait qu’attiser les flammes.

Ils savaient que s’ils attaquaient le centre du camp, cela entraînerait un grand bain de sang. Les Forces de défense israéliennes et l’Unité spéciale antiterroriste de la police ne peuvent plus envahir ce camp courageux et déterminé sans faire couler beaucoup de sang. Ils savaient également qu’aucune "énorme attaque terroriste à l’intérieur d’Israël" n’a été déjouée par l’opération, comme l’a proclamé vendredi le porte-parole des FDI, également connu sous le nom de Yedioth Ahronoth. Ils ont envahi le camp le matin, alors que les enfants étaient sur le chemin de l’école - heureusement, au moins les écoles de l’UNRWA étaient en grève ce jour-là - juste parce qu’ils le pouvaient.

"Si le général Yehuda Fuchs, chef du commandement central, avait su que cela se produirait, il ne l’aurait peut-être pas approuvé", a déclaré le journaliste Alon Ben-David sur Channel 13 News. Et à quoi pensait le général, qu’il y avait une autre option ? Après tout, tout le monde savait que l’opération de Jénine allait déclencher une dangereuse vague de violence. Il n’est pas possible d’envahir le camp de réfugiés de Jénine sans qu’il y ait un massacre, ai-je écrit ici après ma visite il y a environ trois semaines (Haaretz.com, 12 janvier), et aucun massacre dans le camp ne pourrait se passer tranquillement.

Les chefs militaires ont peut-être cru qu’ils déjouaient des attaques terroristes, mais ils ont alimenté une nouvelle vague d’attaques, et ils le savaient. Il s’ensuit donc que le sang des morts de Jénine, mais aussi de Jérusalem, indirectement, est sur les mains de ceux qui ont mené l’opération dans le camp de Jénine.

Une fois de plus, c’est Israël qui a commencé. Il n’y a pas d’autre façon de décrire la chaîne des événements. Dans le camp de réfugiés de Jénine, il y a aujourd’hui des dizaines de jeunes hommes armés qui sont prêts à sacrifier leur vie. Le fait de tuer quelques-uns d’entre eux ne diminue en rien la détermination des autres. Jénine est un camp de réfugiés particulier, dont l’esprit combatif n’a d’égal aujourd’hui que dans la bande de Gaza. Le militantisme du camp s’est développé dans les ruelles dont les habitants ont grandi en sachant que leur pays leur avait été enlevé et qu’ils étaient condamnés à une vie de misère. La torture continue sous la forme d’une personne tuée presque tous les jours au cours des derniers mois en Cisjordanie a également dû conduire à Neve Yaakov et à Silwan.

On ne peut ignorer le fait que les deux attaques ont eu lieu dans des colonies. Il n’y a aucune différence entre Neve Yaakov et la Cité de David, entre Esh Kodesh et Havat Lucifer. Toutes se trouvent dans les territoires occupés, toutes sont également illégales selon le droit international, même si Israël a inventé son propre monde de concepts.

La suite des événements est également entre les mains d’Israël. Il n’est pas sûr qu’une troisième intifada est inévitable, mais toute opération grandiose de vengeance israélienne ne fera que verser de l’huile sur le feu. Toute punition collective ne fera qu’aggraver la situation, même si elle satisfait la soif de vengeance de la droite.

Arrêter 42 membres de la famille ? Dans quel but, si ce n’est pour satisfaire cette soif ? Raser la maison de l’auteur du crime ? Après tout, la précédente démolition à Shuafat, qui a entraîné l’invasion du camp par pas moins de 300 policiers, de grandes destructions et le meurtre d’un jeune innocent de 17 ans, n’a dû qu’inciter un habitant du camp, Khairi Alkam, à prendre son pistolet vendredi soir et à aller tuer des Juifs à Neveh Yaakov, laissant Israël choqué uniquement par la cruauté des Palestiniens.
Gideon Levy

Traduction : AFPS

Photo : Neve Yaackov, 27.01.2023 / Crédit Activestills - Oren Ziv
Le lieu de l’attaque par balles dans la colonie de Néve Yaackov, près de Jérusalem, le 27 janvier 2023. Un Palestinien de Jérusalem-Est a ouvert le feu, tuant 7 Israéliens avant d’être abattu par les forces de police.

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Mots clés

  • Colonies et colonisation
  • Politique et société israéliennes

Source

Publié par : Haaretz

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