Le ministère de l’Éducation a déclaré que les violations de l’occupation contre les enfants palestiniens ont atteint leur apogée cette année, ce qui nécessite l’intervention des institutions internationales compétentes.
Le ministère de l’Éducation a déclaré samedi dans un communiqué de presse, à l’occasion de la Journée internationale de l’enfant, qu’il y a un certain nombre d’écoles visées par la notification finale de démolition, ce qui menace le droit des enfants à recevoir une éducation, notant que le danger de démolition touche actuellement les deux écoles d’Ein Samia près de Ramallah, et « Ma classe » à Masafer Yatta, en plus des violations quotidiennes subies par les écoles de la vieille ville d’Hébron, les écoles d’Al-Sawiya Al-Laban, et autres.
Il a appelé les institutions internationales à assumer leurs responsabilités et à intervenir activement pour protéger le droit des enfants palestiniens, notant que plus de 40 enfants ont été martyrisés cette année à la suite des attentats de l’occupation, dont l’enfant martyr Rayan Suleiman, dont la mort a été un témoin de l’atrocité de ce qui est pratiqué contre les enfants palestiniens par l’occupation.
Et souligné que plus de (750) cas d’arrestations parmi les enfants et les garçons en âge scolaire, depuis le début de la même année, y compris les blessés, et que 160 enfants sont toujours en détention, dont un certain nombre de lycéens, et trois jeunes filles mineures qui sont Nofout Hammad (16 ans), Zamzam Al-Qawasmeh (17 ans) et Jannat Zaidat (16 ans).
Le ministère a rappelé que les violations continues du droit à l’éducation par l’occupation, en particulier dans les écoles des communautés bédouines et ailleurs, entravent l’inscription des élèves dans leurs écoles et provoquent l’abandon scolaire, ce qui empêche la mise en œuvre des objectifs de développement durable.
Il a appelé à coordonner les efforts et les interventions pour protéger le droit des enfants à l’éducation et à la vie, en particulier à la lumière des statistiques et des témoignages d’enfants détenus documentés par le club des prisonniers, qui indiquent que la majorité des enfants arrêtés ont été soumis à une ou plusieurs formes de torture physique et psychologique, avec des méthodes systématiques qui contredisent les lois, normes et conventions internationales sur les droits de l’enfant.
Le ministère de l’éducation a affirmé qu’il allait de l’avant avec la mise en œuvre du plan de protection et de plaidoyer qu’il a lancé, avec ce qu’il comprend comme surveillance et documentation des violations, et la coordination des interventions visant à mieux protéger les enfants, afin de préserver leur droit inhérent et naturel à l’éducation.
Traduction : Moncef Chahed pour l’AFPS