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Accueil > Informations > Analyses > La situation particulière des Palestinien·nes d’Israël
Analyses
lundi 3 juin 2024
PAL SOL n°88, par Mireille Sève

La situation particulière des Palestinien·nes d’Israël

Les Palestinien·nes d’Israël sont ceux qui n’ont pas été expulsés en 1948 et leurs descendants. Ils représentent aujourd’hui environ 20 % de la population. La loi israélienne fait une distinction entre la citoyenneté israélienne et la nationalité qui fait référence à des origines communautaires  : dite juive, arabe, druze…

Le projet colonial sioniste est indissociable d’une logique de séparation et d’apartheid qui s’impose à tous les Palestiniens. L’identité juive de l’État est érigée en valeur fondamentale par la loi de 2018 «  État-nation du peuple juif  », qui complète la «  loi du retour  » de 1950, laquelle définit comme juive toute personne née d’une mère juive, et la loi de 1952 sur la citoyenneté qui confère automatiquement la citoyenneté israélienne aux juifs qui entrent en Israël en vertu de la loi du retour.

Les Palestinien·nes d’Israël subissent le régime d’apartheid

Un apartheid institutionnalisé par la loi fondamentale de «  l’État-nation du peuple juif  » qui inscrit dans les fondements juridiques d’Israël sa domination et son oppression sur le peuple palestinien.

S’ils sont soumis au droit civil et foncier israélien, les Palestiniens d’Israël sont donc «  officiellement  » des citoyens de seconde zone. Cette situation se décline en discriminations relatives à l’occupation des sols, à l’implantation dans des villages, à l’accès aux services, ou à une marginalisation économique ; poussant à la ghettoïsation et au nettoyage ethnique.

Se loger, construire

Depuis sa création, Israël interdit la construction de nouvelles localités aux Palestiniens. À la suite de ces interdictions, des expropriations massives et à l’impossibilité de s’installer dans de nombreux villages, les Palestiniens n’ont d’autre choix que de vivre dans les localités où ils sont historiquement présents, où se concentrent près de 90 % d’entre eux.

Ils sont concrètement dans l’impossibilité de signer des baux sur 80 % des terres publiques, en raison de saisies foncières et d’un éventail de lois discriminatoires en matière de répartition des terrains, de planification et de découpage du territoire. Ces résidences séparées induisent inexorablement la création de réserves, de ghettos.

En même temps, la population juive peut construire partout, y compris dans les localités arabes en les expropriant de leurs terres. Depuis 1948 plus de 700 localités juives ont vu le jour et zéro coté arabe.

Depuis 1948 les autorités israéliennes ont adopté plusieurs dispositifs visant à «  judaïser  » la région du Néguev/Naqab par une politique d’aménagement du territoire et de la construction – à laquelle le Fonds national juif a sa part – excluant délibérément les Bédouins.

Ainsi, 35 villages bédouins, où vivaient environ 68 000 Palestiniens sédentarisés, sont «  non reconnus  ». Concrètement inexistants, ils sont sans accès aux services publics. Ils subissent régulièrement des démolitions, à l’exemple du village d’Al Araqib .

La scolarité et les loisirs
Des écoles publiques, des parcs municipaux, des centres de loisirs… interdits d’accès.

Le système éducatif israélien compte un secteur juif et un secteur arabe, dans lesquels sont scolarisés la quasi-totalité des enfants. Un nombre croissant d’écoles publiques refusent de scolariser les enfants de familles palestiniennes, même quand il n’y a aucune alternative à proximité. Par exemple, à Karmiel (majoritairement juive, nord d’Israël), où les vingt écoles refusent d’inscrire les non Juifs, alors que la municipalité refuse la construction d’une école pour la communauté non juive (6 % de la population).

De plus en plus de villes appliquent l’interdiction d’accès - pour les non-juifs – aux parcs municipaux, centres de sport, ou piscines…

Ces discriminations, peuvent être le résultat d’une politique d’intimidation, ou l’application de décrets religieux (ex. interdiction à tout juif de louer ou de vendre un logement à un non-juif).

Désormais, de nombreuses localités peuvent en toute légalité, interdire l’installation de Palestiniens par la mise en place d’un «  comité d’admission  » chargé de statuer sur les candidatures en fonction de la «  compatibilité socio-culturelle  ». Pratique utilisée depuis la loi de 2011 qui l’autorisait à près de 300 localités de moins de 400 unités de logements, situées dans les régions de Galilée et du Néguev.

Une nouvelle loi (juillet 2023), étend le dispositif à toute la «  zone de priorité nationale  » et élève à 700 unités de logements les villages qui peuvent créer ces «  comités d’admission  ». C’est désormais près de la moitié des petites villes qui ont la possibilité d’exclure toute personne non juive.

Ces politiques d’apartheid ne peuvent pas être contestées par les Palestiniens, qui sont systématiquement déboutés par la justice, qui s’appuie sur la loi fondamentale de 2018.

De leur côté, les citoyens juifs peuvent accéder à tout et s’installer partout. Une opposition «  palestinienne  », s’exposerait à de terribles sanctions.

Une discrimination économique et une paupérisation planifiées

Les Palestiniens d’Israël se trouvent systématiquement désavantagés sur le plan économique par rapport à la population juive. Ne pas participer au service militaire les exclut entre autres de nombreux emplois.

Situation exacerbée par la répartition discriminatoire des ressources publiques . Les villes et villages à majorité palestinienne semblent ainsi abandonnés des budgets municipaux, ou défavorisés en termes d’offre d’éducation et d’autres services publics. Et les communautés bédouines d’Israël sont systématiquement exclues du développement économique et social.

Mireille Sève

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