Le première semaine de juin 2024 a été particulièrement violente à Jérusalem-Est occupée. La « journée de Jérusalem » qui célèbre l’occupation des quartiers et localités palestiniens de la ville, est aussi l’occasion de procéder à des démonstrations de force de la part des groupes de colons et des mouvements de l’extrême droite israélienne.
YESTERDAY : Crowds of ultra-nationalist Israelis harass and attack Palestinians, and wave flags during the Israeli "Flag March" in Jerusalem's Old City. During the march, mobs attacked residents and shop owners in the Old City of Jerusalem, chanting “Death to the Arabs”, pic.twitter.com/Dv0eo042HU
— Activestills (@activestills) June 6, 2024
Dans ce contexte, et comme chaque année, les Palestiniens de Jérusalem subissent un déchainement de haine, de racisme et de provocations de la part des colons israéliens, sous l’impulsion des ministres d’extrême droite du gouvernement israélien et avec la protection de la police israélienne.
Far-right Israeli colonists chant "Death to Arabs, May their (Palestinians) name be erased" during their march in the occupied city of Jerusalem, yesterday. pic.twitter.com/CtWbjCOAWz
— Wafa News Agency - English (@WAFANewsEnglish) June 6, 2024
Au cours de la journée les agressions ciblant les palestinien.nes se sont déroulées dans de nombreux quartiers de Jérusalem-Est. Saif Qawasmi a lui été vicitme d’un lynchage collectif, des dizaines de très jeunes colons l’ont passé à tabac. Qawasmi a pu être exfiltré grâce à l’aide d’autres journalistes.
A photo shows extremist Israeli settlers aggressively assaulting and beating Palestinian journalist Saif Qawasmi while he was peacefully documenting the so-called “Flag March” in Jerusalem’s Old City, yesterday. pic.twitter.com/rGZimmONij
— Al-Jarmaq News (@Aljarmaqnetnews) June 6, 2024
Cette importante journée pour les mouvements nationalistes et groupes de colons israéliens a aussi servi de formidable tribune à de nombreux députés israéliens issus des tendances les plus extrémistes du parlement, et même de certains ministres parmi lesquels le ministre des Finances Bezalel Smotrich et le ministre de l’intérieur Itamar Ben Gvir.
Ce dernier a eu l’occasion de déclarer :
"Jérusalem est à nous, la Porte de Damas est à nous, le Mont du Temple est à nous. Aujourd’hui, en accord avec ma stratégie, les Juifs ont prié librement sur le Mont du Temple. Nous le disons simplement : c’est à nous".
💥Ben Gvir, shattering the status quo : "Jerusalem is ours. Damascus Gate is ours. The Temple Mount is ours : Today, in accordance with my policy, Jews… prayed freely on the Temple Mount. We say in the simplest way : it's ours." @HezkeiB pic.twitter.com/aUbh1k1Jx3
— Noga Tarnopolsky נגה טרנופולסקי نوغا ترنوبولسكي (@NTarnopolsky) June 5, 2024
Ce que les autorités israéliennes qualifient de « Journée de Jérusalem » est commémoré par les palestiniens comme la « Naksa » la deuxième catastrophe qui marque le début de l’occupation et de la colonisation des territoires compris dans les frontières de 1967 et notamment des quartiers, villages, camps de réfugié.es et localités de Jérusalem-Est occupée.
Des manifestations ont été rapportées dans tous les quartiers autour de la vieille ville de Jérusalem-Est. A l’entrée de la Porte de Damasc, les manifestant.es ont pu scander « Mort aux arabes ! Que leur nom soit effacé ! »
Parmi les plus démonstrations de force les plus imposantes s’étant déroulées à Jérusalem-Est, celle du Mur Buraq/ Mur de l’ouest/ Mur des Lamentations a été l’une des plus imposantes. Ce rassemblement s’est tenu à l’emplacement du quartier Maghrébin de la vieille ville, quartier entièrement vidé et démoli à la suite de l’occupation israélienne en 1967.
Tens of thousands of Israeli settlers dance in the square of the Buraq Islamic Wall adjacent to the holy Al-Aqsa mosque, during the settlement "flag march". pic.twitter.com/XX7Mh3FMBc
— V PALESTINE 🇵🇸 (@V_Palestine20) June 5, 2024
Sources : Silwanic / Al-Jarmaq News / WAFA / Quds News Network / Activestills / Olga Tarnopolsky / V Palestine / Faiz Abu Rmeleh
Photo : Al-Jarmaq News
Des groupes de jeunes colons et extrémistes agressant le journaliste palestinien Saif Qawasmi dans la vieille ville de Jérusalem-Est occupée