Israël a maintenu son régime d’apartheid par la création d’un environnement coercitif conçu pour favoriser les transferts de Palestiniens, pour contrôler les Palestiniens et pour affaiblir leur capacité à contester efficacement le régime. Dans le cadre de sa politique actuelle visant à effacer et à remplacer le peuple palestinien des deux côtés de la ligne verte (ligne d’armistice de 1949), Israël a mené une politique d’État systématique visant à transférer de force des Palestiniens et imposer des manipulations démographiques dans le territoire palestinien occupé, en particulier à Jérusalem-Est et dans la vallée du Jourdain.
Pour poursuivre ses objectifs démographiques, Israël a imposé une planification et un zonage discriminatoires des deux côtés de la ligne verte, ce qui a entraîné des démolitions illégales de maisons, des expulsions forcées et des déplacements, privant ainsi les Palestiniens de leurs droits à la liberté de mouvement et de résidence, à un logement adéquat, à la terre et aux ressources naturelles.
Le recours d’Israël à un usage excessif de la force contre les Palestiniens vise à intimider les Palestiniens et à entretenir un climat de répression pour saper l’exercice de leurs droits.
En outre, les restrictions de mouvement, notamment les points de contrôle, le mur d’annexion et les bouclages, ont conduit à un refus d’accès aux soins et à une fragmentation de ceux-ci pour les Palestiniens. Israël continue dangereusement de refuser aux Palestiniens le droit de voyager pour accéder aux soins sous couvert de "sécurité", en particulier dans la bande de Gaza, où les patients palestiniens ou leurs compagnons ont été contraints de collaborer en échange de traitements. En tant que tel, le refus de l’accès aux soins constitue une méthode de contrôle et d’oppression, garantissant le maintien du régime d’apartheid israélien.
Réduire l’opposition au silence
Israël a utilisé la détention arbitraire massive de la population civile palestinienne comme une méthode d’assujettissement, d’intimidation et de contrôle pour opprimer et dominer le peuple palestinien.
Sanctionnée par la Haute Cour de justice israélienne, la torture a été utilisée depuis le début de l’occupation israélienne, y compris contre les enfants palestiniens détenus, devenant au fil du temps une procédure courante.
La création d’un climat de peur, de répression et d’intimidation, la généralisation de la punition collective a été un élément essentiel de l’occupation israélienne, allant du blocus illégal de Gaza aux restrictions de la liberté de mouvement et d’accès, en passant par la révocation punitive des droits de résidence, les démolitions punitives de maisons et la rétention des corps des Palestiniens tués par les forces d’occupation israéliennes.
Israël a également mené une campagne d’intimidation, de harcèlement et de délégitimisation des défenseurs des droits de l’homme et des organisations qui défendent les droits des Palestiniens, demandent justice et lui demande de rendre des comptes. Par l’intermédiaire du ministère des affaires stratégiques et des groupes affiliés, le gouvernement israélien a mené des attaques continues, systémiques et organisées qui s’apparentent à une campagne de diffamation concertée contre les défenseurs des droits de l’homme.