La bande de Gaza était en « état d"alerte » mercredi après des explosions fatales, ont annoncé les autorités dans l’enclave palestinienne contrôlée par le Hamas. Le ministère et des journalistes de l’AFP ont fait état d’une présence renforcée des hommes du Hamas sur les axes principaux de l’enclave palestinienne.
Deux policiers ont perdu la vie dans « deux explosions ciblant des checkpoint de la police » tard mardi soir, a indiqué dans un communiqué le ministère de l’Intérieur de Gaza, territoire où vivent deux millions de Palestiniens.
Les autorités à Gaza n’ont pas précisé la nature de ces explosions, alors que l’armée israélienne, qui avait bombardé mardi en fin de journée un poste militaire du Hamas dans la bande de Gaza après un tir d’un obus vers Israël, a indiqué n’avoir mené aucun raid aérien dans la nuit.
Des témoins ont également indiqué à l’AFP n’avoir vu aucune trace de frappes aériennes à proximité des lieux des explosions qui interviennent dans un contexte qui s’est déjà tendu ces dernières semaines.
Le Hamas accusé d’être responsable des dernières violences par Israël
Une série de tirs de roquette suivis de représailles israéliennes depuis la mi-août, ainsi que des affrontements à la frontière, font craindre une escalade entre des mouvements armés de Gaza et Israël à l’approche des élections législatives israéliennes du 17 septembre.
Les autorités israéliennes ont accusé le Hamas d’être responsable de ces dernières violences qui fragilisent un accord de trêve négocié par l’ONU et l’Egypte et qui prévoit un allégement du blocus israélien sur Gaza en échange de la fin des opérations militaires depuis l’enclave palestinienne. Plus précisément, l’armée israélienne accuse le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, de ne pas en faire assez afin de contenir son allié du Djihad Islamique, considéré comme proche de l’Iran, ennemi d’Israël.
Par ailleurs, après de nouvelles salves de roquettes depuis Gaza vers Israël ce week-end, les autorités israéliennes ont réduit de moitié les livraisons de carburant pour Gaza, essentielles pour alimenter l’unique centrale électrique de l’enclave palestinienne soumise à un blocus israélien.