Samedi 23 juillet à Langon
Dès 16h00 // Langon // Centre culturel les Carmes
Cinéma Le Rio - 5€(billetterie cinéma) 16h00 - Projection de Mahmoud Darwich, et la terre comme la langue film documentaire de Simone Bitton (1997, 59 min)
Parmi les figures de proue de la poésie palestinienne, Mahmoud Darwich était considéré comme le plus important poète du monde arabe, sa renommée en dépassant largement les frontières. Le Trio Joubran, lui a d’ailleurs rendu un hommage poignant, mettant ses mots en musique. Ce film nous fait comprendre cette ferveur populaire, partager l’émotion née des mot et du rythme de Mahmoud Darwish, en explorant son œuvre et son contexte à travers le témoignage du poète.
Les Carmes, Salle François Mauriac 18h30 : "Paroles d’artistes" avec Samir, Wissam et Adnan Joubran
Parvis des Carmes 19h30 – Apéro et restauration
Mais aussi : stands associatifs, exposition photographique...
Théâtre des Carmes 21h00 - Concert exceptionnel du Trio Joubran, du trio au sextet « 2002 -2022 : 20 ans de carrière »
20€ tarif plein - 16€ tarif réduit - gratuit - de 16 ans
Depuis leur premier concert aux Nuits Atypiques, à Langon en 2002 et le disque Tamaas (label daquí, 2003) qui ont fait connaître les frères Joubran en France et dans le monde, leur réputation n’a cessé de croître : de l’Olympia à Paris au Carnegie Hall de New York, en passant par les Nations Unies, tous leurs concerts ont lieu à guichets fermés.
Pour fêter leurs 20 ans de carrière internationale, les frères du Trio Joubran ont choisi de revenir aux Nuits Atypiques, le festival de leurs débuts, pour proposer un concert historique, anthologique et exceptionnel, du premier album à "The long march", de la formation originelle au sextet. On le sait, le spectacle sera magnifique !...
Samir Joubran, Wissam Joubran, Adnan Joubran : ouds
Youssef Hbeisch, Habib Meftah : percussions
Valentin Mussou : violoncelle
Trois frères héritiers d’une famille palestinienne de joueurs de oud sur quatre générations. Trois oud. Samir, Wissam et Adnan croisent leurs instruments comme trois voix solistes pour n’en former qu’une. Le oud, luth oriental, est devenu la voix de leur âme, cœur battant de leur être avec lequel ils ne forment qu’un. A trois, toujours.
Dans leurs compositions, chacun vient apporter sa pierre à l’édifice, sans jamais faire de l’ombre aux deux autres. Chez les Joubran, la virtuosité ne cède jamais le pas à la démonstration. Ce qui est en jeu chez ces natifs de Nazareth issus d’une longue lignée de luthiers, c’est la perpétuation d’une tradition. Une tradition qu’ils ont aussi profondément renouvelée par leur innovation sur le oud, cet instrument soliste qu’ils conjuguent à merveille au pluriel.
C’est aussi à travers les mots du célèbre poète Mahmoud Darwich, qu’ils ont mis en musique (À l’Ombre des mots...), que les Joubran célèbrent leur pays. Car si c’est de musique qu’il s’agit, c’est aussi de Palestine dont il est question ici. Ecouter le Trio Joubran, c’est ainsi plonger dans l’âme d’un peuple. L’Egypte avait Oum Kalthoum, le Liban Fayrouz. La Palestine a désormais le Trio Joubran.