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Accueil > Informations > Actualités > L’armée israélienne déclare la maison d’un militant palestinien zone militaire après des plaintes d’attaques de colons
Actualités
vendredi 4 novembre 2022
Haaretz par Hagar Shezaf

L’armée israélienne déclare la maison d’un militant palestinien zone militaire après des plaintes d’attaques de colons

Un militant palestinien reconnu déclare que les colons "ne veulent pas que je parle de l’apartheid et de l’occupation israélienne à des publics étrangers et israéliens."

L’armée israélienne a déclaré zone militaire fermée la maison et ses environs à Hébron d’un militant palestinien des droits de l’homme de Cisjordanie reconnu, après que celui-ci se soit plaint d’être violemment pris pour cible par des colons, lui et ses collègues.

L’ordre, émis par le commandant de brigade des FDI (Forces de Défense Israéliennes), Yehuda Yishai Rozolio, interdit à quiconque de pénétrer dans la zone de la maison, à l’exception du militant, Issa Amro, lui-même. Amro avait précédemment mis une partie de la maison à disposition d’une organisation appelée Youth Against Settlements / La jeunesse contre les colonies, qui accueille des visiteurs d’Hébron et de l’étranger au niveau inférieur de la maison.

L’avocat d’Amro, Michael Sfard, a demandé l’ouverture d’une enquête criminelle sur l’ordre de Rozolio, affirmant que le commandant abusait de son autorité. Dans une lettre adressée à l’armée, Sfard a déclaré qu’avant l’émission de l’ordre, Amro et ses collègues avaient été attaqués à la maison, que l’accès à la maison avait été obstrué et que le téléphone portable d’une personne avait été volé et celui d’une autre endommagé.

Certains incidents ont été filmés, notamment celui au cours duquel un militant a reçu des coups de pied et a été battu, des pierres ont été jetées sur la maison et le téléphone portable a été volé, le tout alors que des soldats se trouvaient à proximité. Amro a appelé la police à la suite de ces incidents et, selon la lettre de Sfard, il a essayé à trois reprises de déposer une plainte auprès de la police d’Hébron. On lui a répondu à chaque fois qu’il n’y avait pas d’enquêteur de police pour s’en occuper, écrit Sfard.

Lors d’un autre incident filmé, quatre Israéliens ont allumé un feu de joie sur la propriété d’Amro, près de sa maison. Lorsque la police a été appelée, on a dit à Amro que l’affaire devait être traitée par l’armée.

Plus tard, des soldats sont arrivés avec l’ordre de déclarer le secteur comme zone militaire fermée, alors qu’une leçon d’anglais pour les Palestiniens se tenait au niveau inférieur de la maison. Les soldats ont ordonné aux personnes présentes de quitter les lieux.

L’ordre a été prolongé deux fois. Amro a d’abord reçu un document officiel, puis a été informé verbalement, mercredi soir, qu’il avait été à nouveau prolongé. Il n’a rien reçu par écrit, alors que le règlement l’exige.

Dans sa lettre demandant l’ouverture d’une enquête criminelle, M. Sfard a qualifié l’ordre de "si arbitraire qu’il ne fait aucun doute qu’il n’est pas le fruit de la bonne foi ou d’une erreur de jugement, mais qu’il a été signé en sachant qu’il ne s’adressait pas à la personne qui troublait la paix et qu’il était destiné à satisfaire les voyous à l’origine des attaques et des "frictions."

Pour sa part, Amro a déclaré que depuis un certain temps, les colons ont cherché à influencer l’armée pour faire fermer sa maison et les activités qui y sont hébergées. "Ils ne veulent pas que je parle à des publics étrangers et israéliens de l’apartheid et de l’occupation israélienne", a-t-il déclaré, ajoutant qu’il est resté seul dans sa maison et qu’il a peur d’en sortir en raison des menaces qu’il a reçues.

Traduction : AFPS

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Mots clés

  • Colonies et colonisation
  • Reconnaissance de l’apartheid

Source

Publié par : Haaretz

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