Si ces plans se concrétisent, 10 nouveaux avant-postes seront établis dans différentes zones de la Cisjordanie occupée, s’ajoutant aux 150 avant-postes illégaux qui existent aujourd’hui en Palestine.
"Les avant-postes servent souvent à établir ou à étendre davantage les colonies israéliennes et sont une source directe potentielle d’augmentation de la violence des colons contre les Palestiniens", a déclaré l’UE dans un tweet.
2/2Outposts often serve to establish or further expand IL settlements & are a potential direct source of increased settler violence against Palestinians. Settlements & outposts are illegal under int’l law & constitute a major obstacle to the achievement of the 2 State solution
— EU and Palestinians (@EUpalestinians) July 19, 2022
"Les colonies et les avant-postes sont illégaux au regard du droit international et constituent un obstacle majeur à la réalisation de la solution des deux États", a-t-elle ajouté.
À l’heure actuelle, sur la base du résultat de nombreuses résolutions de l’ONU qui citent l’article 49 de la Convention de Genève, la communauté internationale s’accorde à dire que les colonies israéliennes sont illégales et constituent une violation du droit international.
Depuis l’occupation de la Cisjordanie en 1967, de nombreuses résolutions de l’ONU, dont les 446, 452, 465, 471 et 476 affirment sans ambiguïté que l’occupation d’Israël est illégale et, depuis la résolution 446 adoptée le 22 mars 1979, confirment que ses colonies de peuplement sur place n’ont aucune validité juridique et constituent un obstacle sérieux à la paix.
La résolution 2334 de 2016 du Conseil de sécurité des Nations unies affirme que les activités de colonisation d’Israël constituent une "violation flagrante" du droit international et n’ont "aucune validité juridique". Elle exige qu’Israël mette fin à cette activité et remplisse ses obligations en tant que puissance occupante en vertu de la quatrième Convention de Genève.
En 2004, un avis consultatif de l’organe judiciaire principal des Nations unies, la Cour internationale de justice, a également estimé que les colonies étaient illégales au regard du droit international. La conclusion de la Cour était fondée sur les dispositions de la quatrième convention de Genève et sur les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies qui condamnaient l’établissement de colonies et les tentatives d’Israël de modifier la démographie des territoires sous son contrôle.
L’Assemblée générale des Nations unies, qui se considère comme le principal acteur du processus de codification du droit international, a adopté à une écrasante majorité plusieurs résolutions dénonçant l’illégalité des colonies. Le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies a également qualifié les colonies israéliennes et les activités connexes de violation du droit international.
Traduction et mise en page : AFPS /DD