Depuis octobre 2023, l’attaque israélienne contre la bande de Gaza fait des dizaines de milliers de victimes civiles, majoritairement des femmes et des enfants. En janvier 2024 la Cour internationale de justice a reconnu le caractère plausible d’un génocide en cours mené par l’État d’Israël contre la population palestinienne. En mai, le procureur de la Cour pénale internationale a demandé un mandat d’arrêt contre le premier ministre israélien, son ministre de la défense et trois dirigeants du Hamas pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. En juin, l’Organisation des Nations Unies (ONU) a ajouté les forces armées israéliennes à la « liste de la honte » des parties belligérantes qui commettent de graves violations à l’encontre des enfants dans les conflits armés.
Depuis des décennies, Israël impose un régime d’apartheid, d’oppression et de domination aux Palestiniens entre mer Méditerranée et Jourdain. 7 millions de Palestiniens sont divisés en 4 groupes différents aux droits distincts de ceux accordés aux 7 millions de Juifs israéliens.
La Nakba, "catastrophe" en arabe, désigne la période de dépossessions, d’expulsions, de destructions, de pillages et de massacres à l’encontre de près de 800 000 Palestiniens entre 1947 et 1949. Ce processus de dépossession n’a jamais cessé. Depuis le 7 octobre, c’est une deuxième Nakba, plus violente, plus destructrice, plus meurtrière qui est en cours : plus de 38500 morts, 90000 blessés, plus de 10000 disparus, la bande de Gaza en ruines, 2 millions de déplacés de force.
Depuis 1948 Israël ignore systématiquement les résolutions de l’ONU autorisant le retour des réfugiés palestiniens, condamnant l’occupation militaire ou dénonçant la colonisation en Palestine. Le 10 mai 2024 le représentant permanent d’Israël aux Nations Unies déchire la Charte de l’ONU sous les yeux du monde entier.
Le porte-drapeau de ce pays génocidaire et ségrégationniste, Israel Premier Tech, est pourtant toujours autorisé à courir dans les courses cyclistes internationales, dont le Tour de France. Pour Sylvan Adams, propriétaire israélo-canadien de Israel Premier Tech « Les membres de l’équipe sont des ambassadeurs du pays d’Israël, qui est la base de l’équipe. On utilise le sport pour créer des liens et porter l’image du pays ».
L’Association France Palestine Solidarité dénonce le blanchiment des crimes d’Israël sur les courses cyclistes.
Les groupes locaux de l’AFPS se mobilisent partout sur le parcours du Tour de France pour dénoncer la participation de l’équipe israélienne.
L’AFPS a aussi interpellé le président de l’Union cycliste internationale, ainsi que le directeur général d’Amaury Sport Organisation qui organise le Tour de France, pour dénoncer la participation de Israel Premier Tech aux courses cyclistes internationales et au tour de France.
>> Lire le courrier au président de l’Union cycliste internationale
>> Lire le courrier au directeur général d’Amaury Sport Organisation
Israel Premier Tech n’a pas sa place sur les courses cyclistes internationales !