Tous les week-ends avant les fêtes, l’AFPS Thionville est présente en ville, soit sur le marché hebdomadaire soit sur le marché de Noel où la municipalité met traditionnellement deux chalets à disposition des associations. L’AFPS y rencontre un public qui prépare les fêtes, celui qu’attirent les petites crèches de Bethléem en bois d’olivier, la céramique, la broderie des réfugiées au Liban, ou encore les dattes ou l’huile.
De fil en aiguille, de bouteille d’huile en boîtes de dattes, le contact avec le public s’établit. Et on découvre une fois sur deux des clients avertis et curieux de l’évolution de la situation en Palestine, quand ils n’ont pas été eux-mêmes au contact de l’occupant israélien. Et c’est alors la narration du passage des check-points, l’évocation de ces soldats de pas vingt ans, surarmés, indifférents à l’humiliation qu’ils imposent. Des souvenirs immanquablement évoqués en famille qui valent bien des tracts. Toujours des messages d’encouragement et, avec eux, l’assurance que l’information sur la situation en Palestine occupée passe.