L’agence Wafa rapporte que mardi 31 mars au soir, un groupe de colons a causé une grande émotion parmi la population du village de Beit Iksa à l’ouest de Jérusalem occupée.
Les colons de la colonie illégale de ’Ramot’, construite sur les terres de ce village, ont craché sur les véhicules entrants et sortants du village et sur infrastructures publiques dans le but d’effrayer les habitants quant à la propagation de la pandémie de coronavirus.
Les habitants ont ensuite expulsé les colons du village et ont nettoyé le secteur.
A noter que 17 cas de Coronavirus ont été confirmés dans la colonie de ’Ramot’.
Sur la photo ci-dessus, on peut voir des volontaires nettoyer à grande eau les rues du quartier de Sur Baher (Jérusalem occupée) après que des colons israéliens aient craché sur des voitures et des abris-bus.
Ces fait se sont produits depuis plusieurs jours, partout en Palestine occupée
(ici des soldats israéliens crachent sur des véhicules palestiniens, le 28 mars, à Hébron).
Alors que la puissance occupante – Israël en l’occurrence - doit assurer la sécurité sanitaire des populations qu’elle occupe, on constate que, jour après jour, l’armée et les colons israéliens vont de plus en plus loin dans l’abjection : confiscation de matériel sanitaire, arrestation sans aucune distanciation sociale de volontaires qui désinfectent les rues, envahissement de quartiers, de villages et des villes palestiniennes qui provoquent des mouvements de foule et maintenant ces crachats dont l’objectif ne fait aucun doute : tenter de propager le virus parmi une population sans aucune protection.
Jusqu’à quand la communauté internationale va-t-elle laisser faire de tels crimes sans réagir ?