Cette année, la journée est dédiée aux prisonniers politiques palestiniens, et plus particulièrement aux Enfants palestiniens prisonniers politiques détenus en Israël.
Le 30 novembre nous étions devant le lycée Jean-Baptiste Dumas. Nous avons pu diffuser 200 tracts d’information sur la situation des enfants palestiniens prisonniers politiques détenus en Israël. Nous avions pu installer les deux grandes affiches réalisées par le GT Prisonniers, des panneaux portés en "hommes ou femmes sandwiches" présentaient des cas d’enfants emprisonnés. La plupart des lycéen-ne-s avaient entendu parler de l’admission de la Palestine à l’ONU (et nous ont interrogés aussi là-dessus), mais ils ignoraient qu’il y ait des enfants prisonniers politiques, ils sont choqués qu’on n’en parle pas dans les médias, que l’ONU et les gouvernements ne fassent rien pour y mettre fin.
De la même manière nous étions mardi 4 décembre devant le Lycée Jacques Prévert, entre midi et une heure et demie, pour rencontrer et informer les lycéens de St Christol de la situation des enfants palestiniens prisonniers politiques détenus en Israël. Comme leurs camarades d’Alès ils ont été très intéressés mais très choqués par l’absence de réactions de la part des responsables politiques et des États, le silence des médias.
Beaucoup ont souhaité être informés de nos activités et un certain nombre d’entre eux ont décidé de parrainer l’un des enfants emprisonnés. Une troisième action est prévue la semaine prochaine devant un troisième lycée.
Extrait du journal lycéen : "Prévert News", édition du 6/12/2012, page 2
Bien que la communauté internationale vient de reconnaitre à la Palestine le statut d’Etat observateur à l’ONU, résolution votée avec 138 Etats pour, 9 contre et 41 abstention, la vigilance reste de mise….
L’association France Palestine solidarité est venue informer sur le sort de nombreux enfants palestiniens, arrêtés arbitrairement, souvent brutalisés par les colons israéliens, jugés par un tribunal militaire et pour ceux placés en « détention administrative » sans aucun respect de procédure.
Les enfants palestiniens ont droit au respect du droit des enfants.
Encore 194 enfants croupissent dans les geôles israéliennes. Vous pouvez les aider en les parrainant. En pratique il s’agit seulement d’écrire un courrier( photo, lettre, carte) par mois à un enfant emprisonné pour leur témoigner un brin de solidarité.