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Accueil > Informations > Actualités > Israël présente un projet de loi qui limiterait les soins médicaux des prisonniers palestiniens
Actualités
mercredi 1er mars 2023
Middle East Eye par Elis Gjevori

Israël présente un projet de loi qui limiterait les soins médicaux des prisonniers palestiniens

Si elle est adoptée, la mesure empêchera les prisonniers de recevoir des traitements autres que les soins de santé basiques.

Photo : rassemblement de solidarité avec les prisonniers palestiniens devant la prison de Megiddo le 22.08.2021 (Crédit - Activestills / Oren Ziv)

Le Parlement israélien a adopté jeudi la première étape d’un projet de loi visant à cesser de financer les traitements médicaux non essentiels pour les Palestiniens dans les prisons israéliennes et ce, dans le cadre de la dernière série de mesures punitives prises à l’encontre des détenus.

Les auteurs du projet de loi, qui a été soutenu par 42 membres de la Knesset, ont décrit la politique carcérale actuelle d’Israël comme "excessivement permissive" envers les prisonniers de sécurité.

Ce que les auteurs du projet de loi considèrent comme un « traitement médical non essentiel » n’est pas clair.

"Les services médicaux fournis par le gouvernement aux prisonniers ne doivent pas dépasser les soins médicaux de base. Il n’y a aucune raison ni aucune logique à financer des traitements cosmétiques aux frais des contribuables" ont-ils déclaré selon le radiodiffuseur israélien Kan.

La mesure vise à "priver les prisonniers accusés d’actes subversifs contre l’État d’Israël du droit de recevoir un financement pour des traitements médicaux destinés à améliorer la qualité de vie et [des] médicaments non inclus dans le panier de services de santé."

Le projet de loi a été introduit par le Pouvoir juif, le parti du ministre de la Sécurité nationale d’extrême droite, Itamar Ben-Gvir, et par le parti d’opposition Unité nationale.

Des prisonniers "tués à petit feu"

Zaher Birawi, président de l’organisation de la société civile Europal Forum, a déclaré à Middle East Eye que la législation vise à "tuer [les prisonniers palestiniens] à petit feu."

De telles politiques ont été mises en œuvre contre les prisonniers palestiniens pendant des décennies, a déclaré Birawi, mais maintenant "la Knesset leur donne une légitimité."

Le projet de loi stipule également que, dans des cas exceptionnels et en consultation avec le ministère de la Défense, le ministre de la Sécurité Nationale peut autoriser le financement de traitements pour des raisons particulières.

Birawi estime que, s’il est adopté, le projet de loi reviendrait à "légaliser la négligence médicale et à en faire un moyen de punition, voire d’exécution."

Ces derniers mois, Ben-Gvir a les prisonniers palestiniens des prisons israéliennes dans le viseur.

Depuis qu’il a rejoint le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu à la fin de l’année dernière, le ministre de la Sécurité s’est engagé à sévèrement restreindre les soins médicaux des prisonniers palestiniens, qui sont selon lui trop bien traités.

Au début du mois, M. Ben-Gvir a ordonné la fermeture des boulangeries gérées par des prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes et a déclaré que les détenus n’auraient droit qu’à quatre minutes de douche.

Le responsable du Club des Prisonniers Palestiniens, Qadura Fares, a condamné cette dernière mesure comme une violation des lois internationales qui garantissent "le droit au traitement et aux soins de santé pour les prisonniers" par la puissance occupante.

Dans une déclaration, Fares a ajouté qu’Israël continue "à ignorer tout ce qui a été approuvé par les institutions internationales sans s’en inquiéter et, compte tenu du silence international, les autorités d’occupation continueront à inventer des mesures et des lois racistes."

Enflammer l’opinion publique

En durcissant les conditions des prisonniers palestiniens, ces politiques visent à répondre "à une large perception publique selon laquelle les prisonniers palestiniens bénéficient d’un traitement relativement bon dans les prisons israéliennes" a déclaré Yonatan Touval, analyste à l’Institut israélien pour les politiques étrangères régionales (Mitvim).

En réponse, les prisonniers palestiniens ont entamé une série d’actions de désobéissance civile de masse pour protester contre les mesures punitives.

Ces actions culmineront par une grève de la faim au début du mois musulman du Ramadan, fin mars, ont déclaré les prisonniers le mois dernier.

L’action de Ben-Gvir contre les prisonniers palestiniens lui permet également de "prétendre qu’il tient sa promesse électorale de mener une politique plus dure en matière de loi et d’ordre, d’autant plus qu’il ne dispose d’aucune politique concrète et significative qui permettrait de renforcer la sécurité sur le terrain" a déclaré Touval à MEE.

Dès la première semaine de la formation du nouveau gouvernement en décembre, Ben-Gvir a annoncé son intention de mettre en œuvre plusieurs mesures punitives à l’encontre des Palestiniens incarcérés.

Ces dernières semaines, environ 140 prisonniers palestiniens ont été transférés dans la tristement célèbre prison israélienne de Nafha, située dans le sud-est du désert du Néguev. La prison est connue pour ses terribles conditions de vie que certains prisonniers décrivent comme "inhumaines."

M. Touval estime que si le projet de loi de jeudi doit encore franchir deux étapes pour être promulgué, l’impact cumulé des mesures de M. Ben-Gvir comporte des risques.
"L’état des prisonniers de sécurité palestiniens est une question extrêmement sensible pour les Palestiniens dans l’ensemble des territoires occupés" a-t-il déclaré.

Les tensions en Cisjordanie sont déjà à un point d’ébullition, avec au moins 14 Palestiniens tués par les forces israéliennes rien que cette semaine. Depuis le début de l’année, 62 Palestiniens et 10 Israéliens ont été tués.

"Toute dégradation des conditions de détention des prisonniers palestiniens pourrait enflammer l’opinion publique en Cisjordanie et dans la bande de Gaza" a déclaré M. Touval.

"Compte tenu de la récente escalade de la violence sur le terrain, la pression supplémentaire que le gouvernement israélien exerce désormais sur les prisonniers palestiniens pourrait s’avérer explosive."

Traduction : AFPS

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Mots clés

  • Prisonniers politiques palestiniens

Source

Publié par : Middle East Eye

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