De multiples sources, il se confirme qu’Israël franchit un degré supplémentaire particulièrement grave cherchant ni plus ni moins qu’à affamer la population.
Le gouvernement français est évidemment au courant de cette situation gravissime, relatée aussi par des dépêches de l’AFP.
Mais que fait-il ?
Faut-il lui rappeler que l’accord d’association UE-Israël, dont le gouvernement français comme les autres gouvernements européens a refusé la suspension, fait obligation à Israël de respecter les droits humains ?
Faut-il en déduire que l’Union Européenne ainsi que le gouvernement français sont complices de la stratégie israélienne d’affamer la population ?
Il faut inonder de mails le Quai d’Orsay !
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/rubrique.php3?id_rubrique=3884
Et intervenir partout auprès des élus, des autorités, pour que cesse ce blocus !
Dans un communiqué, le PCHR, ONG palestinienne, déclare :
« Le PCHR appelle la communauté internationale, et particulièrement les Parties Contractantes de la Quatrième Convention de Genève de 1949, les agences des Nations Unies et les organisations humanitaires internationales à prendre de réelles mesures afin d’obliger les forces armées israéliennes à permettre la circulation immédiate de nourriture, spécialement de la farine et du lait, vers la Bande de Gaza à travers le point de passage de al-Mentar (Karni).
Le PCHR prévient aussi la communauté internationale des conséquences de la politique de punitions collectives pratiquée par l’armée israélienne contre la population civile palestinienne et qui a atteint un sommet avec l’interdiction d’envoi de blé, de farine et d’autres produits de base vers les marchés de la Bande de Gaza à la suite de la fermeture du point de passage d’al-Mentar ; cette politique précipite dans une crise alimentaire et de santé au moins 1,5 million de Palestiniens.
Le PCHR suit avec une profonde inquiétude la détérioration de la situation économique et sociale résultant du bouclage total imposé par l’armée israélienne sur les Territoires Palestiniens sous Occupation, et spécialement sur la Bande de Gaza. Le PCHR s’inquiète de la détérioration des conditions alimentaires et de santé pour la population civile palestinienne depuis que le pain et le lait ont disparu des marchés et magasins dans la Bande de Gaza, où beaucoup de boulangeries ont cessé le travail à la suite du manque de farine. Des centaines de Palestiniens ont été vus faisant de longues queues devant les boulangeries qui ont pu continuer à travailler en capacité réduite, afin d’acheter du pain pour leurs familles. Cette scène est sans précédant dans la Bande de Gaza.
Selon les informations dont dispose le PCHR, depuis le 14 janvier l’armée israélienne a fermé le point de passage d’al-Mentar pendant 47 jours de façon complète et 4 jours de façon partielle. Durant les fermetures partielles, les israéliens ont uniquement autorisé l’importation de produits alimentaires de base vers la Bande de Gaza. L’importation de matériel de construction, de médicaments et autres biens a été interdite.
En résultat de ce bouclage, les marchés locaux sont en rupture pour des produits alimentaires de base, spécialement le lait, la farine, le sucre, les produits frais dont les fruits. L’exportation de produits agricoles et industriels depuis la Bande de Gaza a également été interdite. Les fermiers Palestiniens et les négociants ont subi de lourdes pertes dues au bouclage des exportations de leurs produits saisonniers, comme les fraises, les fleurs, les tomates, les concombres et le poivre. Les projets de construction dans la Bande de Gaza ont été stoppés à la suite du manque de matériaux de base. »