Plus de deux semaines de guerre intensive israélienne contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza, et les Nations unies et ses Etats membres n’ont toujours pas décidé de mesures contraignantes pour mettre un terme au massacre. Cela ne peut plus durer.
En deux semaines, les bombardements israéliens accompagnés depuis le 3 janvier par les blindés ont fait plus de 800 morts dans la population palestinienne et des milliers de blessés que les hôpitaux ne peuvent pas soigner faute de médicaments et de matériels dont ils sont privés depuis des mois et des mois de siège. Mardi 6, Israël a bombardé trois écoles des Nations unies où des centaines de Palestiniens s’étaient réfugiés, faisant des dizaines de morts dont plus de quarante dans celle de Jabaliya. Après le bombardement de l’un de ses camions dont le chauffeur a été tué, l’Unrwa, (agence des Nations unies pour les réfugiés) a décidé la suspension de la distribution de son aide dont dépendent quelque 750.000 Palestiniens, soit la moitié de la population de la bande de Gaza, qui manque de tout : nourriture, électricité, mais aussi eau potable. Le Comité international de la Croix Rouge (CICR) accuse Israël d’avoir empêché l’accès à des blessés. Une guerre contre un peuple à huis clos, Israël continuant à interdire l’accès du territoire martyr à la presse étrangère. Pour ces crimes de guerre massifs auxquels il s’agit de mettre un terme sans délai, les dirigeants israéliens devront être jugés devant la Cour pénale internationale.
Le 8 janvier, le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté la résolution 1860 qui « appelle à un cessez-le-feu immédiat, durable et pleinement respecté, menant au retrait complet des forces israéliennes de Gaza » et demande la distribution « sans entrave » de l’aide humanitaire. Les Etats-Unis se sont abstenus. Mais le texte n’exige rien et aucune mesure contraignante n’est prévue. C’est inadmissible.
Dans plus de 90 villes de France, comme dans le monde entier, ont lieu ce samedi des manifestations de citoyens en solidarité avec le peuple palestinien. Non, cette guerre n’est pas une guerre de religions. Non, ce n’est pas un conflit de civilisations. C’est une nouvelle guerre menée contre tout un peuple par un Etat occupant, et colonisateur en Cisjordanie, qui viole depuis des décennies en toute impunité le droit international et toutes les résolutions des Nations unie.
Nous exigeons du gouvernement français :
– qu’il intervienne au sein du conseil de sécurité des Nations unies pour exiger des mesures contraignantes contre Israël pour mettre immédiatement un terme à cette guerre et au siège qu’il impose à toute la population de la bande de Gaza,
– qu’il renonce à demander à l’Union européenne un rehaussement de ses relations avec Israël,
– qu’il intervienne avec détermination au sein de l’UE pour la suspension de l’accord d’association avec Israël,
– qu’il mette un terme à sa coopération militaire avec Israël.
– qu’il respecte le résultat des élections démocratiques palestiniennes de janvier 2006 et dialogue avec toutes les parties.
Les conditions de la paix sont connues. C’est le droit international. Il est temps de l’imposer.
Je veux être acteur/actrice de la solidarité avec le peuple palestinien
et défendre une paix juste, fondée sur le droit international, je souhaite adhérer à l’AFPS.
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21 ter, rue Voltaire 75011 Paris
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