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Accueil > Documents de référence > Repères historiques > 2017/2018 : Justice Pour La Palestine > Haïfa 21-22 avril 1948 : Les Palestiniens "jetés à la mer"
2017/2018 : Justice Pour La...
dimanche 22 avril 2018
L’AFPS

Haïfa 21-22 avril 1948 : Les Palestiniens "jetés à la mer"

L’un des chapitres les plus honteux de l’histoire de l’empire britannique au Moyen-Orient, de l’avis même de nombreux hommes d’État britanniques.

(Extraits du livre de l’historien israélien Ilan Pappe "Le nettoyage ethnique de la Palestine", éditions Fayard, chapitre "La marche à suivre du nettoyage ethnique : le plan Daleth")

Dans le plan de partage, Haïfa avait été donné à l’état juif, injustice manifeste : c’était le plus grand port de Palestine, le terminal de l’oléoduc irakien, dépôt pétrolier de tout le pays, le siège des entreprises les plus actives. 71 000 Arabes y vivaient ainsi que 74 000 Juifs.

Résistance acharnée

Les consignes des responsables arabes à la population n’étaient absolument pas de fuir mais au contraire de rester coûte que coûte, contrairement à ce qu’Israël a répété de multiples fois notamment à propos de Haïfa, tentant ainsi de se dédouaner de sa responsabilité dans la question des réfugiés.

Après Deir Yassin, les Arabes savaient que l’alternative était : partir ou mourir. Donc autant que possible, femmes et enfants ont été évacués mais les hommes restaient se battre jusqu’à la mort.

En dehors des morts des armées régulières arabes, on a dénombré 14 813 morts palestiniens tombés au combat, nombre très nettement sous-estimé puisque cela ne représente que ceux dont on a pu retrouver nom, ville ou village d’origine et lieu de la mort.

A Tibériade comme à Haïfa, les sionistes imposent aux populations arabes pour les terroriser un pilonnage massif et quotidien, facilité par le fait que les quartiers juifs sont sur les hauteurs et les quartiers arabes plutôt en contrebas. De décembre 1947 à mars 48, et s’intensifiant encore en avril à Haïfa : pilonnages, tirs de snipers, huile et fuel enflammés dévalant les pentes de la ville, barils d’explosifs, hauts parleurs diffusant les hurlements des villageois massacrés de Der Yassin et Khirbat Nasr-al-din.

Collusion entre britanniques et sionistes

La population arabe de Haïfa, se pensait en relative sécurité puisque ce port était la dernière étape du retrait britannique qui avait toujours été annoncé 3 mois au-delà de la limite du Mandat, donc en août. Les Britanniques, bien armés et très nombreux y étaient tout à fait capables d’assurer leur rôle officiel de maintien de l’ordre et la sécurité des populations. Ce qu’ils ne firent pas !

Les responsables arabes feront appel à eux, en vain. Au mieux inertes, les Britanniques montrèrent à Haïfa une claire collusion avec les sionistes, incitant les Arabes à quitter la ville, relayant ouvertement les conditions posées par la Haganah. De plus, ils refuseront jusqu’à la fin des combats de laisser entrer les renforts arabes laissant la Haganah avec ses 2 000 soldats très bien armés face à 500 volontaires, locaux et libanais, mal équipés, avec des armes inférieures et peu de munitions.

Le 18 avril, jour où les Arabes de Tibériade sont mis en fuite, le chef des armées britanniques du secteur Nord, le général Stockwell, informe la Haganah que ses troupes se retireront dès le 21 avril et précise les détails de leur plan d’évacuation, donnant ainsi évidemment un avantage énorme aux forces sionistes.

En revanche, il n’en informera les représentants arabes que 3 jours plus tard, le 21 à 11h30 du matin, au moment où l’évacuation commence. Le soir même les sionistes attaquent. Suivant aisément le retrait des Britanniques, ils investissent les lieux laissés vides, entrent dans les maisons et les pillent.

La résistance arabe est acharnée mettant en échec l’avancée de la Haganah jusqu’au matin du 22 avril.

Les ordres donnés aux soldats de la brigade Carmeli de l’armée juive étaient clairs : « Tuez tous les Arabes que vous rencontrez, incendiez tout ce qui est inflammable et ouvrez les portes à l’explosif ».

Quand ces ordres commencèrent à être exécutés, le choc et la terreur furent telles que sans emporter le moindre bagage, laissant le repas sur la table, les jouets et livres d’enfants au sol, sans même savoir ce qu’ils faisaient, les habitants partirent en masse vers le port.

Soumise au bombardement au mortier des sionistes, la foule arabe massée en contrebas sur la place du marché, à 100 mètres de la mer, population augmentée des réfugiés des villages alentour, dans un terrible chaos, fut transportée par des bateaux de la marine britannique jusqu’à la ville voisine d’Acre.

Le 24 avril, les Anglais annoncent que le "calme" est revenu à Haïfa. 23 000 Arabes ont déjà fui, 37 000 attendent leur évacuation au port.

Le 25, sur les 71 000 Palestiniens d’Haïfa, il n’en reste plus qu’entre 15 000 et 20 000.

Les sionistes peuvent s’élancer sur Jaffa.




Photos : PalestineRemembered.com / Zochrot

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  • 2018 : Justice pour la Palestine

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