Un peu plus d’un an et demi après une guerre dévastatrice, les conditions de vie dans l’enclave continuent de se dégrader, alors que l’ONU s’inquiète du risque de radicalisation.
La reconstruction de Gaza est lente : moins de la moitié des maisons ont été restaurées ou rebâties. Les habitants ont un accès limité aux services de base, comme l’eau et l’électricité. Le chômage touche 44% de la population et la moitié des habitants dépend toujours de l’aide alimentaire.
Pour tenter de sortir de cette situation, le parti islamiste Hamas, au pouvoir depuis 2006, a amorcé des discussions avec le Fatah du président Mahmoud Abbas. Cette démarche politique, même si elle est très incertaine, est le seul horizon qui pointe aujourd’hui dans la bande de Gaza, en plus du risque de radicalisation ou de nouveau conflit armé.
Reportage à Gaza
Etienne Monin