Les habituelles justifications des autorités israéliennes qui présentent leurs actions comme des représailles sont totalement irrecevables. D’abord parce qu’elles frappent des civils qui sont maintenus sous un blocus inhumain depuis plus de six ans et, qu’à ce titre, elles constituent des crimes de guerre. Enfin parce qu’aucune autorité en place à Gaza ne sera jamais en mesure d’empêcher des actions violentes contre ce siège qui prend en otage une population de plus de 1,6 million d’habitants et la coupant délibérément de ses liens avec la Cisjordanie.
Cinq ans après l’ignoble opération militaire israélienne (dite "plomb durci") contre la population de Gaza, plus d’un an après les nouveaux bombardements massifs de novembre 2012 suivis d’un cessez-le-feu, rien n’est réglé et Israël continue à bombarder en toute impunité la population et les infrastructures de Gaza, et à lui imposer un blocus qui ruine son économie et plonge la population dans la misère.
La seule solution est d’en finir avec le blocus et c’est ce que la France, comme la communauté internationale, doivent rappeler à Israël en prenant les sanctions qui s’imposent.
Le Bureau national