Texte de Gaza Stories :
Alors que le bruit des bombes se fait toujours entendre dans la bande de Gaza, Ahmed Alghariz, danseur de breakdance tente de « reconstruire » les enfants du camp d’al-Nussierat à Gaza, à l’aide d’un moyen original : le breakdance.
Pour Ahmed, la danse et plus particulièrement le breakdance où chacun doit se mettre en avant est un média pour mener des enfants, traumatisés par ce qu’ils ont vécu au cours des agressions israéliennes, vers la guérison.
Ahmed étudiait la psychologie quand il a appris le trauma. Il a été aussitôt convaincu que le breakdance, qu’il pratiquait, pouvait devenir un des moyens participant à la guérison des traumatismes.
Ainsi, les 3 élément du hip-hop, le rap, le graffiti et surtout le breakdance ont enrichi sa thèse sur le soutien psychologique des traumas. Pour Ahmed, il n’y a pas de temps à perdre : ces enfants représentent la nouvelle génération, leur équilibre mental est important afin qu’il puissent développer leur créativité.
Il a créé une troupe de danse, Camp Breakerz. Les enfants sont sélectionnés en plusieurs groupes ayant chacun un programme d’entrainement spécifique. Le but d’Ahmed est de leur donner confiance en eux-mêmes et apprendre à échanger et partager avec les autres : leurs émotions, leurs opinions.
Ahmed est optimiste, il pense que que sa pratique sera de plus en plus acceptée dans la société. L’image positive qu’il permet de donner à ces jeunes, leur confiance en eux, leurs permettront de représenter la Palestine dans les concours internationaux. C’est un acte de résistance contre la discrimination et l’apartheid que l’occupation israélienne impose à Gaza.
Mise en page : AFPS / DD