"Une vie vaut une vie !"
Le 25 janvier dernier la petite foule rassemblée sur le parvis de l’hôtel de ville à l’appel du Collectif messin pour la Palestine AFPS demandait aux élus municipaux d’accorder aux milliers de gazaouis victimes de l’invasion israélienne une considération identique à celle qu’ils accordaient légitimement aux otages israéliens.
La réponse se faisant toujours attendre le silence persistant de la plupart des élus de la majorité municipale fait honte à la ville de Metz. Seul l’un d’entre eux (localement chacun reconnaît le Messin R. Pitti), personnellement confronté à la déchirante expérience de la détresse humaine à Gaza, fait honneur à sa ville en s’exprimant publiquement pour que cesse le massacre des innocents.
Le président de la République lui-même exigeant dorénavant un cessez-le-feu immédiat l’incompréhensible silence des élus de cette majorité municipale ne pouvait plus durer.
Le Collectif messin pour la Palestine a donc à nouveau appelé toutes celles et tous ceux que le silence municipal indigne à s’associer à un dissonant concert de casseroles donné sur le parvis de l’hôtel de ville de Metz samedi 6 avril à 15h dans l’espoir de réveiller la conscience endormie d’élus décidément trop longtemps sourds.
Quelques portraits de victimes palestiniennes accrochés samedi après-midi aux garde-corps sous la banderole des otages s’y trouvaient encore dimanche matin. On pourrait en déduire que la musique a un effet stimulant sur les consciences assoupies mais ce serait, hélas, oublier que, le week-end, les services municipaux messins ... se reposent.
Qu’à cela ne tienne, s’il s’avère que ce concert n’a pas eu l’effet escompté, nous en donnerons un autre. Les Messins aiment la musique.