Il s’agit d’une attaque délibérée contre la liberté de la presse. Comme le gouvernement israélien l’avait fait lors de l’attaque de la bande de Gaza en décembre 2008, celui-ci tente à nouveau de dissuader celles et ceux qui témoigneront de cette mobilisation de la société civile internationale pour briser le blocus de Gaza. Il a également annoncé que des journalistes « embedded [1] » accompagneraient l’armée israélienne en direction de la Flottille de la Liberté.
L’information est une autre victime du blocus de la bande de Gaza.
Reporters Sans Frontières a condamné dans un communiqué de presse « les tentatives d’intimidation du gouvernement israélien » ajoutant que « sans information, le risque est grand d’une désinformation publique sur la manière dont l’aide humanitaire à destination de la bande de Gaza pourra être acheminée ».
La campagne « Un bateau français pour Gaza » demande que soit garantie la capacité des journalistes embarqués sur la Flottille à exercer leur travail, en toute liberté, et dans les meilleures conditions, avant, pendant et après la traversée vers Gaza.
Paris le 28 juin 2011,