BILAN 2ème FESTIVAL DE CINÉMA PALESTINIEN : « Regards sur la Palestine » - 9/10/11 octobre 2015
3 jours, 7 séances, 4 fictions dont 1 en avant-première, 2 documentaires, 2 courts-métrages, 1 comédie, 3 drames, 1 débat sur le cinéma palestinien au sein de la galaxie cinématographique, 1 débat politique, 1 concert du groupe rouennais Issula, 1 buffet-apéro, du thé et des gâteaux en continu, un partenariat avec des élèves du BTS audiovisuel du Lycée Corneille…
Un festival qui a bénéficié du soutien de la Région Haute-Normandie. Ainsi que des partenaires de la Plateforme des ONG pour la Palestine et du CRDPJDPI -Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens- Toutes ces organisations nous soutiennent pour ce festival et travaillent avec nous au quotidien.
Que l’on soit passionné de cinéma ou de politique ou de Palestine, ou tout cela à la fois, tou-te-s y ont trouvé leur compte. 419 entrées au long court malgré le beau temps et le petit marathon rouennais qui ont sans doute dissuadé de potentiels spectateurs.
Un débat sur le cinéma (150 spectateurs)très contradictoire et pas du tout consensuel, à la suite de la projection en avant-première, du film d’Arab et Tarzan Nasser, Dégradé, un vrai débat enfin, animé par Wissam Al-haj, journaliste gazaouis ! Une des questions posées pouvait se résumer en ces termes : un cinéma national peut-il exister s’il n’est jamais vu par les ressortissants de son propre peuple puisque la Palestine possède si peu de salles de cinéma ? Mais aussi de nombreuses autres questions ont été évoquées.
Un débat politique (100 spectateurs), animé par le président de l’AFPS, Taoufiq Tahani, qui a insisté sur la nécessité impérieuse de continuer la bataille pour la reconnaissance de la Palestine par l’Etat français, dans le cadre de la campagne BDS, en insistant sur le boycott, évoquant la campagne « pas de produits des colonies illégalement installées en Cisjordanie dans nos magasins », sur le désinvestissement en rappelant le succès de la campagne contre les firmes Orange, Véolia… et sur les sanctions en proposant des actions interpelant les députés réclamant des sanctions internationales contre l’Etat d’Israël qui viole tous les accords depuis 1967.
Notamment, nous avons fait signer des cartes pour la reconnaissance de l’Etat palestinien par l’Etat français et avons lancé une nouvelle campagne BDS, par cartes aussi, demandant également à l’Etat français de ne pas acheter pour son armée de drones dont la technologie provient majoritairement de la technique israélienne, Israël les ayant mis au point lors de ses bombardements sur Gaza.
Un grand nombre de personnes ont souhaité que l’événement s’installe de manière durable dans le paysage culturel et politique rouennais, ce qui est bien l’intention des organisateurs.