Pandémie oblige, le festival Ciné-Palestine a dû se réinventer pour sa 7e édition. Jusqu’au 9 mars le cinéma palestinien donne rendez-vous sur le site Internet du festival.
Quatre documentaires sont à l’affiche. “Bigger than alleys” (Ahmed Saleh) relate l’aspiration d’adolescentes d’un camp de réfugiés à faire du rap. “Walled citizen” (Sameer Qumsieh) retrace le périple à travers le monde du réalisateur, muni d’un passeport palestinien. Dans “Son of the streets” (Mohammed Almughanni) un jeune palestinien né dans un camp ne parvient pas à obtenir une carte d’identité prouvant son existence. Enfin, le cinéaste Mohamed Jabaly, exilé en Norvège, décrit dans “My Gaza online” les relations qu’il entretient avec sa famille restée à Gaza, uniquement possibles via Internet.
Le 6 mars à 19 heures Ciné-Palestine propose un concert avec le duo CharqGharb (une pianiste et une violoniste), en direct sur la page Facebook du festival et sur Radio Cave Po’ . Sur cette même radio est diffusée le 8 mars à 19 heures la table ronde « Des femmes cinéastes filment les Palestiniennes », avec les réalisatrices Norma Marcos et Mariette Auvray. Sur la même antenne la comédienne Soleïma Arabi lira une anthologie de la poésie palestinienne contemporaine, traduite par Mohammed El Amroui (9 mars, 19 heures).
Les organisateurs prévoient, dans une seconde partie du festival, de projeter en juin des films sur grand écran à Toulouse et sa région. Comme tout le monde Ciné-Palestine espère le printemps.