Trois Canadiens, dont un Montréalais, et qui faisaient partie des délégués à bord de l’expédition, devraient revenir au pays dans les prochains jours.
L’un des trois, David Heap, professeur à l’Université de Western Ontario, aurait été blessé au cours des manœuvres et serait toujours en détention à la prison israélienne de Givon.
« Nos gens ont refusé de quitter pacifiquement et ils ont été violemment sortis du bateau et battus, mais je ne connais pas l’étendue de leurs blessures », a indiqué Wendy Goldsmith de l’organisme The Peace people.
« David a été battu […] Les autorités du consulat du Canada leur ont rendu visite et on leur a dit qu’ils étaient corrects. Au-delà de ça, notre gouvernement canadien n’a rien fait », a-t-elle ajouté.
Denis Kosseim, un des porte-parole du « Bateau canadien pour Gaza », a indiqué samedi qu’ils « étaient prêts à payer le prix ». Soulignant que le blocus de Gaza était « voué » à l’échec et à être levé, M. Kosseim a assuré qu’il y aura d’autres expéditions. « Nous allons retourner », a-t-il dit.
Les bateaux « Tahrir » et « Saoirse », respectivement canadien et irlandais, ont été arraisonnés par les navires de l’armée israélienne vendredi alors qu’ils naviguaient en eaux internationales sur la Méditerranée, près des côtes de Gaza.
Ils font partie de la flottille « Vague de libération pour Gaza », une initiative qui vise à briser le blocus israélien de Gaza.
La garde côtière grecque avait procédé à l’abordage du Tahrir l’été dernier. L’équipage du navire cherche à apporter de l’aide humanitaire aux Palestiniens.