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La visite du président américain Joe Biden au Proche-Orient en juillet 2022 n’a en rien changé la stratégie américaine dans la région. Celle-ci visait essentiellement à réduire les prix de l’énergie par suite de la guerre en Ukraine qui menace l’économie mondiale. Par-delà un soutien de pure forme à la solution des deux États, Joe Biden a ignoré la question de la Palestine, laissant le peuple palestinien plus marginalisé que jamais.
Joe Biden n’a pas remis en cause les concessions que Donald Trump avait faites à Israël. Les colonies israéliennes n’ont fait l’objet d’aucune condamnation officielle. Le consulat américain à Jérusalem-Est reste fermé, entérinant ainsi la revendication israélienne sur la ville contestée. De même que le bureau de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) à Washington. Les États-Unis n’ont pas proposé de cadre pour de nouvelles négociations. Biden a certes rétabli l’aide aux Palestiniens, mais cela permettra seulement à une Autorité palestinienne (AP) corrompue et inefficace de subsister.
Bien qu’une telle indifférence ait toujours fait partie de la politique étrangère des États-Unis dans la région, elle reflète aujourd’hui l’importance décroissante de la Palestine dans le monde arabe. La perception de la cause palestinienne depuis la dernière décennie a changé en même temps que changeait le nouvel ordre régional dans le monde arabe. Et cela, alors que l’opinion publique dans toute la région reste fortement pro-palestinienne, et que [...]
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Photo : Manifestation contre l’établissement de nouvelles colonies à Beit Dajan, à l’est de Naplouse, le 5 août 2022. Jaafar Ashtiyeh/AFP