Association France Palestine Solidarité

Menu
  • L’association
    • Charte et statuts
    • Groupes locaux
    • Nos partenaires
    • Lettre d’information
    • Faire un don
    • Adhérez
    • Bulletin interne "Palestine Solidarité"
  • Actions
    • Campagnes
    • Évenements soutenus
    • Projets en Palestine
    • Missions en Palestine
    • Pétitions
    • Parrainages
  • Informations
    • Actualités
    • Analyses
    • En direct de Palestine
    • Témoignages
    • Communiqués
    • Culture
  • Références
    • Repères historiques
    • Rapports
    • Cartes
  • Mobilisation
    • Campagnes
    • Échos du national
    • Échos des groupes
    • Matériel militant
    • Pétitions
    • Agenda
  • Thématiques
Accueil > Informations > Actualités > En Israël, le "triangle" arabe ne veut pas devenir une enclave palestinienne
Actualités
dimanche 2 février 2020
Majeda El-Batsh et Maude Petel-Legare, L’Orient le Jour

En Israël, le "triangle" arabe ne veut pas devenir une enclave palestinienne

Dans le cadre d’un "échange" de territoire, les Etats-Unis proposent de transférer le contrôle de 14 villes et villages où vivent plus de 260 000 Arabes israéliens - appelé le "triangle" arabe -, d’Israël à un éventuel Etat palestinien.

Colonies juives contre « triangle » arabe ? Le plan américain pour le Moyen-Orient soutient l’annexion de colonies en échange du transfert de souveraineté vers un futur Etat palestinien de villes et villages arabes israéliens qui refusent toutefois ce troc « racial ».

Un détail du plan annoncé cette semaine par le président américain Donald Trump n’a pas échappé aux habitants d’Oum al-Fahm, village arabe israélien perché sur des montagnes verdoyantes où trônent des mosquées aux dômes argentés, dorés ou turquoise.

Dans le cadre d’un « échange » de territoire, les Etats-Unis proposent de transférer le contrôle de 14 villes et villages où vivent plus de 260 000 Arabes israéliens - appelé le « triangle » arabe -, d’Israël à un éventuel Etat palestinien. « Ces communautés étaient initialement désignées pour tomber sous le contrôle jordanien lors des négociations de la ligne d’armistice de 1949, mais ont finalement été retenues par Israël pour des raisons militaires (...) Les communautés de la région du triangle feraient partie de l’État palestinien », peut-on lire dans le document.

« Arabe et Israélien »

En Israël, le chef de la formation nationaliste laïque Israel Beitenou, Avigdor Lieberman, qui a multiplié les déclarations hostiles à la minorité arabe du pays, a aussitôt salué ce projet. Mais dans le « triangle » arabe, la pilule a du mal à passer.

« On ne prend pas ça à la légère (...) ça me fait très peur », explique Rosine Zaïd, assise dans un café qui surplombe la vallée. « J’ai peur, nous n’allons pas laisser faire ça », renchérit son amie Loubna Asali, entre deux gorgées de café.
Plus loin, cinq adolescents discutent, shawarma et boissons gazeuses à la main. Ensemble, ils iront à une manifestation locale prévue le 1er février contre le plan de paix américain. « Nous sommes prêts à défendre notre terre. Nous sommes contre ce programme », déclare Abdel, 16 ans. « C’est sûr que je serais heureux de rejoindre notre peuple, mais je ne veux pas de cet échange. Et s’ils veulent nous sortir d’Israël, nous voulons que Jérusalem nous suive », ajoute-t-il en référence à la ville sainte prévue comme capitale « indivisible » d’Israël selon le projet.

Dans les faits, le projet ne propose pas de déménager les villes et villages, ou aux habitants de quitter leur terre. Il en changerait le statut et ces villes et villages deviendraient l’équivalent d’une enclave palestinienne en territoire israélien, car la barrière de séparation empêche pour l’instant de relier directement leurs terres à celle de la Cisjordanie occupée. Ces Arabes israéliens deviendraient Palestiniens. Ils craignent notamment de ne plus bénéficier des avantages d’une économie presque sans chômage, de ne plus circuler en sol israélien, dans des régions voisines où leurs familles étaient établies avant la création d’Israël en 1948.

« Nous faisons partie de la minorité arabe en Israël et nous vivons sur notre terre nationale. Nous refusons ce plan, nous voulons continuer à exister tant sur le plan social que politique », soutient Youssef Jabareen, député de la Liste Unifiée des partis arabes israéliens. « Je suis Arabe, je suis Palestinien, et je suis aussi un citoyen de l’État d’Israël », ajoute-t-il, d’un ton vif, en disant craindre que le « triangle » arabe devienne un « canton » enclavé en Israël.

Répercussions politiques

Selon Youssef Jabareen, le plan américain risque de « réduire » la population arabe israélienne, et donc « d’affaiblir » cette minorité qui représente environ 20% de la population de l’Etat hébreu, soit 1,8 million de personnes.

En retirant 260 000 personnes de cette population, c’est tout le reste de la minorité qui craint de voir son poids démographique et donc politique remis en cause.
Pour l’ONG Adala, qui défend les droits de cette minorité, « le transfert forcé (de statut) de citoyens palestiniens arabes d’Israël » s’apparente à un changement « démographique à motivation raciale ».

La Liste Unifiée des partis arabes avait joué un rôle important en soutenant le rival de Benjamin Nétanyahou, Benny Gantz, comme Premier ministre à l’issue des dernières élections. Malgré cet appui, M. Gantz n’avait pas réussi à rallier une majorité de sièges pour former le gouvernement ce qui a favorisé de nouvelles élections dans un mois. Or Benny Gantz défend le plan de paix américain et a même demandé au Parlement de voter en sa faveur, ce qui lui attire des critiques dans la population arabe.

Pour l’ancien député arabe israélien Mohammed Barakeh, le choix lors des législatives sera clair dans les rangs de la minorité : « Ce sera la Liste arabe contre l’ensemble de l’establishment politique israélien. »

Partager

Mots clés

  • Jérusalem
  • Politique et société palestiniennes
  • Politique et société israéliennes
  • Les murs en Palestine

Source

Publié par lorientlejour.com

À LA UNE

Echos du National
jeudi 14 janvier 2021
24 organisations à travers le monde dont l’AFPS

Israël doit fournir les vaccins nécessaires aux systèmes de santé palestiniens

Communiqués
mercredi 6 janvier 2021
Communiqué de l’AFPS

Israël : l’insupportable apartheid sanitaire

Pétitions et appels
jeudi 10 décembre 2020
AFPS

10 décembre, journée internationale des droits de l’Homme : n’oublions pas les prisonniers...

vignette default
Adhérez
lundi 14 novembre 2016

Adhérer à l’AFPS : bulletin d’adhésion

  • L’association
    • Charte et statuts
    • Groupes locaux
    • Nos partenaires
    • Lettre d’information
    • Faire un don
    • Adhérez
    • Bulletin interne "Palestine Solidarité"
  • Actions
    • Campagnes
    • Évenements soutenus
    • Projets en Palestine
    • Missions en Palestine
    • Pétitions
    • Parrainages
  • Informations
    • Actualités
    • Analyses
    • En direct de Palestine
    • Témoignages
    • Communiqués
    • Culture
  • Références
    • Repères historiques
    • Rapports
    • Cartes
  • Mobilisation
    • Campagnes
    • Échos du national
    • Échos des groupes
    • Matériel militant
    • Pétitions
    • Agenda
  • Thématiques
ASSOCIATION FRANCE PALESTINE SOLIDARITÉ
21 ter, rue Voltaire, 75011 Paris
Tél : 01 43 72 15 79
afps@france-palestine.org
  • Contact presse
Mentions légales Design: OOIIDéveloppement: Negative Network