Alors qu’Israël a l’obligation positive, en vertu de la La Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale (CIEDR), de veiller à ce que les particuliers ne soient pas autorisés à s’engager impunément dans la diffusion de discours de haine et d’incitation à la haine raciale, Israël a facilité des manifestations continuelles et persistantes de discrimination raciale dirigée contre les Palestiniens et la généralisation de la haine raciale dans le discours public.
Le refus d’Israël d’agir a engendré la crainte permanente chez les Palestiniens de représailles de la part des acteurs publics et privés israéliens et un effet dissuasif sur la liberté d’expression, y compris en ligne.
Au lieu de s’attaquer à la menace que représentent les discours de haine et l’incitation à la haine raciale contre les Palestiniens, les législateurs israéliens ont pris des mesures législatives pour réprimer davantage le discours palestinien, privant ainsi les Palestiniens de leur liberté d’expression et empêchant les Palestiniens, individuellement et collectivement, de contester le régime d’apartheid israélien.