Ramallah - Ma’an - Dans un rapport publié mercredi, la Commission chargée des affaires des prisonniers a publié mercredi un certain nombre de plaintes de prisonniers détenus dans le centre de détention d’Ashkelon, en particulier ceux atteints de maladies chroniques, qui souffrent de manque de soins et de fournitures médicales nécessaires et adaptées.
Les prisonniers se sont également plaints des mauvais traitements infligés par les médecins de la prison, qui ne respectent pas l’éthique de la médecine et qui sont devenus des outils pour tuer et torturer au lieu de les soigner en se conformant à la politique de négligence médicale contre les prisonniers malades, au mépris de leur vie.
La commission a indiqué dans son rapport que 12 prisonniers malades détenus dans la prison d’Ashkelon ont décidé la semaine dernière de boycotter le dispensaire de la prison et de ne pas s’y rendre afin de protester contre la politique de négligences médicales systématiques à leur encontre.
Parmi les prisonniers détenus : Mamdouh Amrou, Mohammad Barash, Yasser Rabaiaa, Bassem Al-Na’asan, Rami Hijazi, Ayman Ja’im, Mahmoud Natour, Zeid Younis et d’autres.
L’état de santé du prisonnier Mohammad Barash, 40 ans, du camp de réfugiés Amari situé au sud de Ramallah, est très grave et nécessite une prise en charge rapide. Cloué sur un fauteuil roulant à cause d’une amputation du pied gauche, il souffre d’une infection grave et doit subir une opération. Il souffre également d’une perte auditive due à des problèmes d’oreille qui lui provoquent des étourdissements constants, et d’une perte de la vision.
Il est à noter que le prisonnier Barash est détenu depuis le 17/2/2003 et condamné à trois fois la perpétuité.
Traduction : Moncef Chahed