Tout d’abord le Grand bleu de Carhaix propose Wardi, un film d’animation de Mats Gorud une production, France, Norvège et Suède, public à partir de 10 ans.
« Un récit plein de tendresse, bouleversant, où Wardi, jeune réfugiée palestinienne, découvre la situation palestinienne le jour où son arrière-grand-père, Sidi, l’un des premiers réfugiés à s’installer dans le camp en 1948, lui remet la clé de son ancienne maison en Galilée, à Wardi. Celle-ci s’aperçoit que son arrière-grand-père bien aimé a perdu l’espoir d’y retourner un jour », raconte Léna Olivier, responsable du cinéma Le Grand bleu.
De nombreuses séances
Deux séances aujourd’hui au Grand bleu, la première, à 14 h 15, suivie d’une discussion autour d’un goûter. La seconde, à 20 h 30, suivie d’un échange avec des membres de l’association France Palestine Solidarité (FPS).
Le Cinéma Argoat, à Callac projette Samouni Road, un documentaire Franco-Italien de Stefano Savona, le 23 avril, à 20 h 30, suivi d’un échange avec Pénélope Bortoluzzi, coscénariste et productrice.
Le cinéma Jeanne d’Arc, à Gourin, présente Synonymes, drame de Nadav Lapid, production France, Israël, Allemagne, le 3 mai, à 10 h 15 et 16 h, le 4 mai à 14 h, et le 6 mai, à 17 h 50.
Arthus Ciné, d’Huelgoat, affiche Tel Aviv On Fire , comédie de Sameh Zoabi, produit par France, Luxembourg, Israël, Belgique, le 5 mai, à 17 h, suivi d’un débat au café-librairie l’Autre Rive.
Le ciné Breizh de Rostrenen, le 16 mai, à 20 h 30, propose un drame romance de Muayad Alayan, The Reports of Sarah and Saleem, produit par Palestine, Pays-Bas, Allemagne, Mexique. « On nous accuse toujours de faire dans le Palestino-palestinien. L’origine de ces cinq films prouve le contraire, ironise Jean-Pierre Jeudy , nous ne sommes pas contre Israël et ses habitants, nous combattons comme beaucoup d’Israeliens la politique d’annexion des terres palestinienne et l’apartheid qui s’y installe. D’ailleurs, le 25 mai, à 17 h, à la salle Ti ar Vro nous accueillons Sarah Katz, membre de l’Union juive pour la paix. »
Un rucher au camp d’El Arroub
Lors du dernier passage de la délégation palestinienne, à Carhaix, la création d’un rucher au camp de réfugiés d’El Arroub a été évoquée : « Les abeilles n’étant pas stoppées par les checks-points israéliens pourront aller impunément butiner les fleurs des colonies d’occupation », ironise Jean-Pierre Jeudy.
Jeannot Flageul, apiculteur de centre Bretagne a proposé au comité du camp de venir sur place aider à installer les ruches, à El Arroub, et de former quelques volontaires à l’apiculture. Une ruche coûte 200 €.
Pour participer à l’opération Un rucher pour le camp d’El Arroub adresser 10 € ou plus à un des adhérents connus ou par chèque à Martine Zaied, AFPS Centre Bretagne, 3, rue Renan 29 270 Carhaix.
Photo : Léna Olivier et Jean-Pierre Jeudy, président de l’Association France Palestine Solidarité Centre Bretagne, au côté d’adhérent(e)s de l’AFPS Centre Bretagne. | OUEST-FRANCE