>> Lire l’article de Reporterre sur leur site
Dans ce dédale de ruelles étroites, labyrinthiques, le ciel est caché par les milliers de câbles électriques emmêlés et par les étages successifs de bâtiments qui menacent de s’effondrer. Bienvenue à Bourj el-Barajneh, l’un des douze camps de réfugiés palestiniens au Liban, près de l’aéroport de Beyrouth. Ici, 30 000 personnes vivent sur un seul kilomètre carré : on y relève l’une des densités de population les plus élevées au monde.
Pour échapper aux ruelles suffocantes, il suffit de grimper quelques volées d’escaliers vers le ciel. Sur les toits, des oasis fleurissent. Fleurs, arbustes et cactus y côtoient tomates, concombres, aubergines, figues et herbes aromatiques plantées dans des bacs. « Ça me fait un bien fou de venir ici pour cultiver mes plantes, je les aime toutes », confie Maha Mohammad Dabdoub. « Depuis le divorce avec mon mari et le départ de mes frères vers l’Europe, je vivais recluse chez moi. Grâce à ce jardin, je me change les idées et invite mes amis, je reprends goût aux choses. »
>> Lire la suite sur le site de Reporterre
Photo : Ahmad Zaazou, habitant palestinien et coordinateur de l’ONG Jafra dans le camp de Bourj al-Barajneh, au Liban. - © Philippe Pernot/Reporterre