"Don’t stop talking about Palestine", ou "N’arrêtez pas de parler de la Palestine". C’est le message que transmettent les Palestiniens sur les réseaux sociaux depuis la signature du cessez-le-feu. Si la question palestinienne ne fait plus les gros titres, si les habitants de Gaza et des territoires occupés retournent à un quotidien rythmé par une violence banalisée, le dernier soulèvement des Palestiniens contre les violences coloniales israéliennes se distingue indéniablement des précédents. De Gaza à Ramallah en passant par Jérusalem et les territoires de 1948, un sentiment d’unité a redonné espoir à la jeunesse palestinienne malgré l’apartheid israélien - désormais reconnu par des organisations israélienne et internationales -, malgré les destructions et les morts à Gaza, malgré les arrestations massives et une classe dirigeante israélienne de plus en plus à droite.
Qu’est-ce que ce dernier épisode a révélé des sociétés palestinienne et israélienne ? Comment les Palestiniens vont-ils poursuivre le combat pour leurs droits ? Que peut encore la classe politique palestinienne ?
Ces questions seront discutées avec :
Alain Gresh, directeur d’Orient XXI et auteur du livre "De quoi la Palestine est-elle le nom ?" (Actes Sud, 2012)
Inès Abdel Razek, directrice du plaidoyer pour le Palestine Institute for Public Diplomacy
Sylvain Cypel, journaliste, membre de la rédaction d’Orient XXI et auteur de "L’État d’Israël contre les Juifs" (La Découverte, 2020)
La rencontre sera modérée par Sarra Grira, journaliste et responsable des pages arabes d’Orient XXI.
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L’événement est accessible à tous, mêmes ceux n’ayant pas Facebook.