son gouvernement et tous ses représentants, jusqu’au premier d’entre eux, le président Mahmoud Abbas.
Depuis mercredi 28 juin, les troupes d’occupation envahissent la bande de Gaza et opèrent des raids aériens incessants, des bombardements, des tirs de missiles par hélicoptères, des tirs d’obus par les chars, des lâchers de bombes sonores la nuit pour terroriser la population.
Les bombardements ont détruit trois ponts, l’université de Gaza-ville, la centrale électrique qui alimentait plus de la moitié de la population ; de nombreuses maisons et infrastructures routières sont détruites volontairement par le passage des chars et des bulldozers ; le bureau du premier ministre Palestinien à Gaza est détruit.
Une deuxième étape de l’agression israélienne est actuellement en cours dans le nord de Gaza où des dizaines de chars ont envahi Beit Hanoun et Beit Lahiya et où l’armée d’occupation procède à des rafles.
L’agression se mène également en Cisjordanie où, jeudi 29 juin 2006 à l’aube, en violation de toutes les lois, l’armée israélienne a arrêté 64 élus palestiniens dont plusieurs ministres, des députés et des maires.
Ainsi se dévoile le vrai visage de « l’opération limitée » israélienne : démanteler par la force et les armes le gouvernement palestinien démocratiquement élu et détruire l’Autorité palestinienne dans son ensemble.
En effet, cette nouvelle escalade de violences de la part de l’occupant israélien a pour objectif, non de sauver la vie d’un soldat qui, de fait, se retrouve plus en danger que jamais à la suite de ces opérations militaires, mais bel et bien de saper les efforts de paix que vient de concrétiser la résistance palestinienne par la signature d’un accord basé sur le « manifeste des prisonniers » palestiniens détenus en Israël et en vertu duquel le Hamas accepte implicitement la constitution d’un Etat Palestinien sur les lignes de l’armistice de 1949, soit un partage avec Israël qui laisse à celui-ci 78 % de la Palestine historique.
Les groupes bretons de l’AFPS condamnent avec la plus grande fermeté les opérations militaires israéliennes et exigent du gouvernement français et de l’Union européenne des sanctions immédiates envers Israël afin d’obtenir l’arrêt de toutes les opérations militaires, la libération de tous les prisonniers détenus par Israël, le démantèlement du Mur d’annexion, la restitution des terres confisquées en Cisjordanie et Gaza.
L’attitude de la France, de l’Union Européenne et des USA est scandaleuse par sa complicité avec l’occupant israélien qui bafoue sans retenue le droit international.
Nous tenons les puissances occidentales pour responsables de ce qui se passe en Palestine. Il est de leur devoir de créer de toute urgence les conditions pour l’application du Droit International dans cette partie du monde et de hâter la reprise des négociations pour une paix négociée, juste et globale.
Des rassemblements auront lieu à Brest et Quimper le jeudi 6 juillet. Voir agenda du site.