Cette agression se produit après celle du rassemblement, devant le Bataclan, à Paris, le mercredi 12 janvier. Ce rassemblement, autorisé, dénonçait le gala de soutien aux gardes frontières israéliens, troupe d’élite de l’armée d’occupation dont la population palestinienne est quotidiennement victime.
Dans les deux cas, les manifestants ont eu très clairement l’impression d’avoir affaire à une bande organisée.
Ces deux agressions font suite à une série de provocations, le plus souvent violentes, visant les manifestations de solidarité avec la lutte du peuple palestinien.
Quelques jours avant le rassemblement du 12 janvier, les locaux que l’A.F.P.S. partage avec d’autres associations de solidarité internationale étaient couverts de graffitis : « Israël vaincra. LDJ [1](une plainte a été déposée).
A ce jour, toutes ces exactions sont restées impunies. En particulier l’agression, au couteau, d’un commissaire de police dans une manifestation pro israélienne en avril 2002 à Paris. Quelques semaines plus tard, le très actif Monsieur Sarkozy était nommé ministre de l’intérieur. Sa grande efficacité ne permit pas de découvrir le coupable. Aujourd’hui cette affaire est-elle « enterrée » ?
L’impunité dont semble jouir certains groupes d’action violente pro israéliens ne peut qu’alimenter les rancoeurs communautaristes. Elle est lourde de menaces.
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