AFPS-31 dénonce l’interdiction par la mairie de Toulouse de la réunion publique qui devait se tenir à la salle Barcelone le mercredi 31 mars à 20h30 en présence du professeur Farid Esack, militant sud africain sur le thème de l’apartheid. Le motif invoqué de l’éventualité d’un trouble à l’ordre public est démenti par le seul fait qu’une réunion identique s’est tenue le jour-même à 12h30 dans l’amphi 9 de l’Université Jean Jaurès sans le moindre trouble et qu’aucun appel à troubler cette réunion n’avait été lancé. Aucun des organisateurs de cette réunion n’a jamais été condamné pour appel à la discrimination raciale ou religieuse. Le maire de Toulouse affirme d’autre part « Je ne peux tolérer qu’une réunion publique prônant la discrimination à l’égard de personnes de confessions juives et produits commerciaux associés à la religion juive et à l’État d’Israël, se tienne à Toulouse, dans une salle municipale », dans sa lettre adressée à Bernard Cholet (l’un des organisateurs) … le 30 mars.
La campagne de Boycott, Désinvestissement et Sanctions développée à la demande de la société civile palestinienne, et à laquelle participent des militants d’AFPS-31, ne vise qu’à obtenir le rétablissement dans tous leurs droits reconnus internationalement de tous les Palestiniens.
Le bureau d’AFPS-31