Ce bombardement ne peut être considéré comme une simple bavure : Il est le résultat d’une volonté délibérée de provoquer une radicalisation du conflit et d’encourager ainsi une logique de division parmi les Palestiniens. Il est aussi le produit de l’impunité permanente dont bénéficie le pouvoir israélien de la part de la communauté internationale.
L’Afps demande que le gouvernement français défende à la réunion interministérielle du 12 juin à Bruxelles le rétablissement sans délai de l’aide européenne à l’Autorité palestinienne.
A l’occasion de la venue en France le 15 juin du Premier ministre israélien Ehoud Olmert, l’Afps demande au gouvernement français qu’il mette tout en œuvre - y compris si nécessaire la menace de sanctions - pour obtenir du gouvernement israélien qu’il cesse toute action armée dans le territoire palestinien.
D’autre part, le gouvernement français doit demander au gouvernement israélien de reprendre sans conditions des négociations politiques avec l’Autorité palestinienne sur la base des résolutions de l’ONU.
Dans l’immédiat, il doit exiger du gouvernement israélien qu’il reverse sans délai à l’Autorité palestinienne le produit des taxes d’importation qui lui sont dues.
Pour porter ces exigences, l’AFPS appelle ses militants et sympathisants à participer au
rassemblement
organisé par le Collectif national pour une paix juste entre Palestiniens et Israéliens
le mercredi 14 juin à 18h.30 devant le Quai d’Orsay Place des Invalides
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Paris, le 12 juin 2006.