Lundi 20 juin, l’AFPS Paris 14-6 et Ciné-Attac reprenaient leur manifestation annuelle - stoppée par le covid - en projetant « Un mur dans ma tête » de Hervé Magnin, membre de l’AFPS Chambéry, au cinéma Les Sept Parnassiens. Cette projection, annoncée de longue date, a rassemblé 66 spectateurs.
Le film, d’environ une heure, est constitué d’interviews croisées de Palestiniens et d’Israéliens, qu’Hervé Magnin a rencontrés au cours d’un séjour de 3 mois sur le terrain qu’il sillonnait à vélo. Un Mur dans ma tête a suscité des réactions mitigées de la part du public, ouvrant à un débat fourni : le point de vue du cinéaste est en effet, et de façon assumée, plus psychologique et interpersonnel que politique, même s’il donne la parole à des militants politiques de part et d’autre. Malgré des images d’archives explicites sur les violences exercées par les forces israéliennes contre les Palestiniens, plusieurs spectateurs ont jugé le point de vue du réalisateur trop peu « engagé ». La diversité de points de vue sur les finalités et les modalités de l’engagement est cependant stimulante pour les militants.
Une table dans le hall du cinéma a permis d’informer et de faire signer la pétition européenne #StopColonies pour l’interdiction des produits des colonies israéliennes.