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Accueil > Documents de référence > Rapports et documents > Charte nationale palestinienne de 1964
Rapports et documents
mardi 2 juin 1964

Charte nationale palestinienne de 1964

La première charte de l’Organisation de libération de la
Palestine (OLP) est adoptée, le 2 juin 1964, à Jérusalem, pendant le
premier Conseil national palestinien (CNP). Elle définit les objectifs
du mouvement palestinien : appartenance au monde arabe, libération de la Palestine, autodétermination et droit des Palestiniens à la
souveraineté sur leur patrie. La déclaration Balfour et la création
d’Israël sont dénoncées, mais la coexistence avec les juifs vivant en
Palestine avant 1947 est affirmée.

1 - La Palestine est une terre arabe unie par des liens nationaux

étroits aux autres pays arabes. Ensemble, ils forment la grande nation arabe.

2 - La Palestine avec ses frontières de l’époque du mandat britannique constitue une unité régionale indivisible.

3 - Le peuple arabe de Palestine a le droit légitime à sa patrie.
Il est une partie inséparable de la nation arabe. Il partage les souffrances et les aspirations de la nation arabe et sa lutte pour la liberté, la souveraineté, le progrès et l’unité.

4 - Le peuple de Palestine déterminera sa destinée lorsqu’il aura achevé la libération de sa patrie en accord avec son propre désir, sa libre volonté et son libre choix.

5 - La personnalité palestinienne est une caractéristique permanente et authentique qui ne disparaît pas. Elle se transmet de père en fils.

6 - Les Palestiniens sont les citoyens arabes qui ont normalement vécu en Palestine jusqu’en 1947, qu’ils soient demeurés ou qu’ils en aient été expulsés. Tout enfant né de parents palestiniens
après cette date, soit en Palestine même, soit à l’extérieur, est un Palestinien.

7 - Les juifs d’origine palestinienne sont considérés comme des
Palestiniens pourvu qu’ils veuillent vivre pacifiquement et loyalement en Palestine. [...]

12 - L’unité arabe et la libération de la Palestine sont deux
objectifs complémentaires. Chacun d’eux aide à réaliser l’autre.
L’unité arabe mène à la libération de la Palestine, et la libération de
la Palestine conduit à l’unité arabe. Travailler à ces deux objectifs
doit aller de pair.

13 - Le destin de la nation arabe et l’essence même de l’existence arabe sont solidement liés au destin de la question de
Palestine. L’effort et la lutte de la nation arabe pour libérer la
Palestine s’appuient sur ce lien profond. Le peuple de Palestine
assume un rôle d’avant-garde dans la réalisation de cet objectif
national sacré.

14 - La libération de la Palestine, d’un point de vue arabe, est
un devoir national. Cette responsabilité incombe à la nation arabe
tout entière, gouvernements et peuples, le peuple palestinien étant
au premier plan. À cette fin, la nation arabe doit mobiliser ses
moyens militaires, spirituels et matériels. En particulier, elle doit
donner au peuple arabe palestinien tout le soutien et l’appui dont
elle dispose et lui offrir toutes les occasions et les moyens lui permettant de remplir son rôle dans la libération de sa patrie.

15 - La libération de la Palestine, sur le plan spirituel, annonce,
en terre sainte, une atmosphère de tranquillité et de paix, dans
laquelle tous les lieux saints seront protégés. La liberté de culte et
d’accès sera garantie à tous, sans discrimination de race, de couleur,
de langue ou de religion. Pour toutes ces raisons, le peuple palestinien s’attend à avoir le soutien de toutes les forces spirituelles dans
le monde. [...]

17 - Le partage de la Palestine en 1947 et la création d’Israël sont
des décisions illégales et artificielles quel que soit le temps écoulé,
parce qu’elles ont été contraires à la volonté du peuple de Palestine
et à son droit naturel sur sa patrie. Elles ont été prises en violation des
principes fondamentaux contenus dans la charte des Nations unies
parmi lesquels figure au premier rang le droit à l’autodétermination.

18 - La Déclaration Balfour, le mandat et tout ce qui en a résulté sont des impostures. Les revendications au sujet des liens historiques et spirituels entre les juifs et la Palestine ne sont pas
conformes avec les faits historiques ou avec les bases réelles d’un
État. Ce n’est pas parce que le judaïsme est une religion divine
qu’il engendre une nation ayant une existence indépendante. De
plus, les juifs ne forment pas un peuple doté d’une personnalité
indépendante parce qu’ils sont citoyens des pays auxquels ils
appartiennent. [...]

24 - Cette organisation n’exerce aucune souveraineté régionale
sur la rive occidentale du royaume hachémite de Jordanie, sur la
bande de Gaza ou sur la région de Himmah. Ses activités seront
organisées au niveau national populaire dans les domaines de la
libération, de l’organisation, de la politique et des finances.

25 - Cette organisation a la responsabilité de l’action du peuple
de Palestine dans sa lutte de libération de la patrie pour toutes les
questions concernant la libération, l’organisation, la politique, et les
finances et pour tous les autres besoins de la question palestinienne sur les plans arabe et international.

26 - L’organisation de libération coopère avec tous les gouvernements arabes, selon les possibilités de chacun, et ne s’intègre
dans les affaires intérieures d’aucun État arabe. [...]

29 - Cette charte ne peut être amendée qu’à la majorité des
deux tiers du Conseil national de l’Organisation de libération de la
Palestine siégeant en session spéciale à cette fin.

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Source

SOURCE : Revue d’études palestiniennes, n° 14, hiver 1984, pp. 167-169.

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