Plus de 5 000 prisonniers politiques palestiniens croupissent dans les prisons israéliennes.
Selon un décompte de décembre 2019 basé sur les derniers chiffres publiés par le Service des prisons israélien, 186 enfants palestiniens y étaient détenus. Alors que le droit international exige que les enfants ne soient emprisonnés qu’en dernier recours, la détention avant procès est la norme pour les enfants palestiniens de Cisjordanie occupée.
En cette période de pandémie, Israël continue à arrêter des enfants palestiniens lors de raids de l’armée.
Israël est le seul pays au monde à détenir et à poursuivre automatiquement et systématiquement les enfants dans des tribunaux militaires, où les droits à un procès équitable ne sont pas appliqués. Israël détient et poursuit entre 500 et 700 enfants palestiniens dans les tribunaux militaires chaque année.
Ça n’est pas une manière de traiter des enfants !
Le 19 mars, la section palestinienne de l’ONG Defense for Children International lançait un vibrant appel afin que « les autorités israéliennes [prennent] des mesures immédiates pour libérer tous les enfants palestiniens emprisonnés dans les prisons et les centres de détention israéliens à cause de la vulnérabilité croissante crée par la rapide expansion mondiale du virus COVID-19 et pour sauvegarder leur droit à la vie, à la survie, au développement et à la santé en accord avec le droit international. »
L’AFPS appelle toutes celles et tous ceux que cette situation révoltent à signer et à relayer massivement la pétition initiée par la campagne « No way to treat a child » (Ce n’est pas une manière de traiter un enfant).