Sommaire du Cahier AFPS n° 27
Préface, Bernard Ravenel
Avant-propos
Introduction
Chapitre 1
De 1967 à Oslo, une économie au service des intérêts israéliens
Chapitre 2
Accords d’Oslo et Protocole de Paris, le nouveau cadre de la domination économique
Chapitre 3
Vingt ans après, les fruits amers d’Oslo
Chapitre 4
Coût de la colonisation et menaces sur le développement humain
Chapitre 5
L’économie palestinienne, deux études de cas
Cas type 1 - L’industrie des technologies de l’information et des communications, menacée de déclassement
Cas type 2 - L’industrie pharmaceutique, une concurrence déloyale
Conclusion
La souveraineté politique, préalable au développement
Annexe 1
Principales sources de revenus de l’Autorité palestinienne
Annexe 2
Appropriation territoriale israélienne, autres informations
Annexe 3
Interdictions et restrictions à l’importation
Annexe 4
L’eau, un enjeu crucial et une arme aux mains de l’État d’Israël
Extraits de la Préface signée Bernard Ravenel.
« La problématique du développement en Palestine est tout à fait spécifique car elle concerne un pays occupé par une puissance étrangère qui, en dernière instance, décide de la nature même du développement de ce pays. En effet, la situation économique et sociale en Palestine est surdéterminée par des facteurs historico-politiques qui ont, depuis la colonisation juive, structuré l’économie palestinienne.
La perte du contrôle de la terre et des ressources naturelles (eau…) depuis 1948 et 1967, et la subordination progressive de l’économie palestinienne aux exigences de l’économie israélienne constituent le background (ou arrière-plan) de la faiblesse de la structure économique et de la pauvreté palestiniennes.
Au moment où l’on ressort la fable de la « paix économique », chère à Benyamin Netanyahou depuis 2007, et relancée par John Kerry en 2013, il est nécessaire de présenter la réalité concrète, sociale de l’économie palestinienne telle que modelée - en clair, sinistrée - par quarante-cinq années d’occupation. »
L’intérêt du nouveau cahier AFPS et de présenter « ...les mécanismes mis en place par Israël pour subordonner complètement l’économie palestinienne
aux besoins de l’économie — et de la géostratégie — d’Israël. La force de la démonstration d’Olivia Elias est de s’appuyer sur les études des organismes internationaux liés à l’ONU, BIT, Banque Mondiale, et surtout la CNUCED qui, depuis bientôt cinquante ans, regroupe toutes les données économiques chiffrées concernant les pays en voie de développement... »
« …. L’ensemble de données apportées dans cette étude montre combien tout développement de l’économie sous ce régime d’occupation militaire est impossible. L’idée que l’on puisse construire une économie sous occupation est un mensonge qui arrange beaucoup de monde ».
En tout premier lieu, « Israël, qui peut ainsi faire croire à la non-nécessité d’une solution politique" mais aussi "la diplomatie occidentale qui ne veut pas utiliser l’arme de la pression économique (suspension de l’accord d’association UE-Israël) pour faire avancer la solution politique… ».