En février 2010, la Ministre Alliot-Marie, alors Garde des Sceaux, demandait par une lettre - circulaire aux Parquets d’engager des poursuites contre les personnes appelant ou participant à des actions de boycott des produits déclarés israéliens. S’appuyant sur un article de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, elle assimilait ces actions à de la provocation à la discrimination ou à la haine raciale.
Nous demandons l’abrogation de cette circulaire scélérate qui attaque directement la liberté d’expression et vise, en tentant de les criminaliser, à museler des actions citoyennes et non violentes contre l’impunité d’un état, Israël, qui viole en permanence le droit, notamment par la colonisation.