L’AFPS Nancy a décidé de maintenir une mobilisation en cette fin de semaine, malgré les vacances scolaires et le pont du 1er mai, pour garder la pression sur les esprits des Nancéiens. Une belle surprise, car bien que l’affluence dans le centre-ville de Nancy soit nettement réduite par rapport à l’habitude en ce samedi 4 mai, la manifestation a rassemblé environ 300 personnes.
Moins nombreuse que les deux précédentes, cette mobilisation a été une réussite dans ce contexte particulier. De nombreux jeunes étaient présents, ainsi que les antifascistes, l’UNEF, LFI, EELV, SUD Solidaire, les blouses blanches et de nombreuses femmes de tous âges, notamment issues de l’immigration.
Les manifestant.es ont visité les trois places principales et historiques de Nancy, avec un départ place Maginot près de la gare et des grands magasins, place Charles III (ou place du marché), et enfin place Stanislas ou se trouve également la préfecture.
Au son d’une « Batucada » entrainante, et aux cris de « Génocide à Gaza sanctions contre Israël » ou " Biden Macron plus d’armes pour Israël »ou encore « Les enfants sont les mêmes à Gaza ou en Ukraine »…
Après deux prises de paroles, de l’AFPS, de LFI qui a lancé un appel aux organisations nancéiennes afin de dénoncer les atteintes aux libertés qui se multiplient dans notre pays et en particulier concernant le mouvement de solidarité avec la palestine, Un « Die-In » a été organisé mimant de façon symbolique et forte les morts de gaza en se couchant au sol.
Quelques manifestant.es ont reproduit ce moment place Charles III ou une représentante des blouses blanches pour Gaza a ému l’assistance par son intervention, ainsi qu’une représentante d’un nouveau collectif des enseignants solidaires pour Gaza.
Nouvel arrêt, ensuite en plein carrefour de l’artère principale de Nancy rue St Jean, puis envahissement de la place Stanislas coeur historique et touristique de nancy pour terminer.
Les touristes déjà nombreux en ce printemps pluvieux étant surpris de voire arriver cette foule colorée déterminée, cette mobilisation.
Face à la préfecture, qui occupe un des angles de la place, après un nouveau « Die-In » un très long, puissant et joyeux concert de casseroles, sirènes, tambours et trompette a été donné sous les fenêtre de la préfète qui refuse de nous recevoir.
Du bruit, beaucoup de bruit pour rompre le silence des autorités françaises face au génocide perpétré par Israël.
Tout le monde et reparti gonflé à bloc après cette belle mobilisation, émouvante et joyeuse.