Une nouvelle tendance a gagné les réseaux sociaux la semaine dernière, avec des milliers d’utilisateurs partageant des images personnalisées de "Little Miss", figures des livres pour enfants.
Pour cette tendance, les créateurs personnalisent les personnages pour les adapter à la vie moderne des adultes.
Le top model Bella Hadid est l’une de celles qui a rejoint cette tendance, l’utilisant comme un moyen de poursuivre la conversation sur la Palestine.
Bella, dont le père, le magnat de l’immobilier Mohamed Hadid, est né en Palestine, a partagé une image en story Instagram dimanche, sur lequel on pouvait lire "Little Miss won’t stop talking about Palestine".
L’image a été initialement partagée par la cousine du mannequin, Lina Hadid, qui a légendé le post : "Ne me détestez pas parce que je suis palestinienne ! J’ai mon lot de défauts, cependant, mon dévouement sincère à la cause palestinienne n’en fait pas partie."
Bella est depuis longtemps une partisane convaincue de la Palestine. Plus tôt cette année, elle s’est exprimée contre la prise d’assaut de la mosquée Al-Aqsa par Israël, et a accusé Instagram de diminuer l’audience de ses stories ("shadowban" en anglais).
"Mon Instagram a désactivé mes possibilités de poster en story - seulement quand c’est basé sur la Palestine, je suppose", a déclaré le modèle de 25 ans. "Quand je poste sur la Palestine, je suis immédiatement "shadowban" et vous êtes presque un million de moins à voir mes stories et mes posts".
"Je me demande ce qu’ils cachent quand ils essaient de me censurer et d’harceler, attaquer des journalistes innocents qui font leur travail", a-t-elle interrogé.
La famille Hadid, dont Gigi, la sœur top-modèle de Bella, poste régulièrement des photos mettant en avant leur héritage moyen-oriental et palestinien. Mohamed et sa famille font partie de ceux qui ont été forcés de quitter la Palestine lors de la Nakba de 1948.
Traduction et mise en page : AFPS /DD