Il se réserve la faculté de suspendre la fourniture d’eau, d’électricité et de produits de 1ère nécessité à la population palestinienne (1,5 M de personnes)
L’expression « entité hostile » est une non-reconnaissance de la réalité politique, juridique, territoriale, humaine, de la bande de Gaza.
Au regard du droit international (4ème convention de Genève), la bande de Gaza est toujours sous occupation israélienne. En conséquence, Israël est tenu de fournir tout moyen d’existence à la population occupée. Par ailleurs, cette décision qui constitue une punition collective est une violation grave du droit international et condamnable au niveau de la morale .
L’Etat d’Israël commet un crime de guerre caractérisé et un crime contre l’humanité et démontre à l’opinion publique mondiale qu’il persiste à pratiquer le terrorisme d’Etat.
Si le secrétaire général de l’ONU, Ban-Ki-Moon, si la commissaire des Nations Unies pour les Droits de l’homme, si l’Union Européenne, ont aussitôt appelé Israël à revenir sur sa décision, AUCUNE SANCTION n’a été prévue à son encontre.
L’AFPS appelle la France à :
- S’opposer à la décision criminelle du gouvernement israélien
- Exiger d’Israël le respect de ses obligations de puissance occupante
- Sanctionner cet Etat s’il s’y refuse.
La France, membre du conseil de sécurité de l’ONU, doit prendre ses RESPONSABILITES.
Les risques de guerre s’accroissent.
Le conflit israélo-palestinien demeure au cœur de l’instabilité de toute la région.
L’occupation de l’Irak, l’invasion et la destruction du Liban, la préparation des bombardements en Iran, l’ingérence en Syrie, l’arsenal nucléaire d’Israël depuis 1967 :
les conditions sont réunies pour une guerre régionale pouvant s’étendre au monde entier.
L’opinion publique française doit prendre conscience de cette réalité et intervenir auprès de nos députés et sénateurs et du gouvernement.
- cartes de colonisation de 1946 à 2005