De-Colonizer est un centre de recherche alternatif et novateur sur Israël/ Palestine qui a pour but objectif de produire de nouvelles connaissances et de nouveaux outils de haut niveau, et de mettre cette rigueur scientifique à disposition du plus grand nombre en la faisant réintégrer l’espace public par des moyens aussi créatifs qu’attractifs.
De-Colonizer est un laboratoire de recherche et d’art ouvrant un nouvel espace pour penser et créer de nouveaux pour tou-te-s celles/ ceux qui souhaitent vivre ensemble et dans une égalité réelle en Palestine/ Israël.
Pour convaincre, pour changer les discours, pour lutter contre les oublis de l’histoire et les mémoires occultées, pour enfin pouvoir penser un autre vivre-ensemble où l’égalité ne serait pas un vain mot.
Pour cela, De-Colonizer dresse la perspective d’un futur dépassant le régime colonialiste et raciste dans lequel l’association vit actuellement au profit d’un nouvel espace commun dans lequel tou-te-s seraient égales/aux. De-Colonizer pense que la tension et les cycles de violences aujourd’hui prennent leur source, en 1948, dans ce qu’on appelle la Nakba (ce terme arabe qui signifie "catastrophe" ou "cataclysme" désigne l’expulsion de 750 000 Palestinien-ne-s et la destruction de la très grande majorité de la vie palestinienne) et que le laboratoire considère comme le résultat inévitable des efforts menés afin de créer un État Juif au Proche-Orient. Afin de dépasser cette situation de guerre permanente, le laboratoire estime qu’il est temps de renoncer au sionisme et qu’Israël doit reconnaître sa responsabilité historique dans l’expulsion des Palestinien-ne-s, et réparer cette injustice en accordant à tou-te-s les réfugié-e-s leur inaliénable droit au retour. Et si les Palestinien-ne-s sont les principales victimes de ce régime, De-Colonizer pense que les Juif-ve-s-Israélien-ne-s paient également le prix de cette conquête ininterrompue depuis 1948 en vivant dans une peur constantte et sans espoir de paix. En d’autres termes, une des clés essentielles à notre futur est profondément enracinée dans notre passé.
>> Plus d’information sur De-colonizer
Appel à dons
Si vous pensez qu’il faut amplifier les alliances politiques et le combat juif anticolonialiste et solidaire depuis Israël,
Si vous pensez que notre travail de conscientisation, de plaidoyer et de résistance est important,
Si vous pensez qu’il faut lutter contre les dénis mémoriels qui font particulièrement honte à notre histoire juive,
Si vous pensez que nous devons continuer à venir témoigner, chez vous en France et en français, de ce qu’il se passe sur le terrain,
Si vous pensez que De-Colonizer ne doit pas être réduit au silence et disparaître, alors nous allons avoir besoin de vous ! De chacun-e d’entre vous, ami-e-s, camarades, soutiens.Le don aux Ami-e-s de De-Colonizer ouvre droit à une réduction fiscale car il remplit les conditions générales prévues aux articles 200, 238 bis et 978 du code général des impôts.
Particulier : Vous pouvez déduire 66% de votre don dans la limite de 20% de votre revenu imposable !
Cela signifie qu’un don mensuel de 10 euros vous coûte en réalité 3,40 euros après réduction fiscale ; un don de 20 euros = 6,80 ; un don de 50 euros = 17 euros ; un don de 100 euros = 34 euros, etc.Chaque euro compte, chaque souscription nous est essentielle, il n’y a pas de petite contribution. Nous comptons sur vous, c’est tou-te-s ensemble que nous y arriverons !
Merci,
Eléonore & Eitan, les directeur-rice de De-Colonizer
"Les murs renversés deviennent des ponts" [Angela Davis].
Une action De-colonizer : l’exposition "D’ici / de là-bas"
L’exposition "D’ici / de là-bas", sous la direction d’Eitan Bronstein Aparicio a été présentée du 25 juillet au 3 août 2019 dans la galerie "La Maison Blanche" qui se trouve être le dernier vestige du village palestinien d’al-Ma’in, vidé de ses habitant-e-s pendant la Nakba [1948].
Ce projet est sans précédent dans sa manière de mettre à disposition des Israélien-ne-s qui vient majoritairement dans l’ignorance et le déni, l’histoire de la Nakba passée sous silence.
L’exposition "D’ici / de là-bas" propulse la Nakba au coeur des terres occupés, chez les colons, sur les terres mêmes du village palestinien d’al-Ma’in, vidé en 1948. Elle vient directement bousculer et questionner leurs propres privilèges d’occupant-e-s de cette terre.
C’est aussi ce qui explique les réactions fortes que cette exposition a suscité, tantôt de défense et de rejet, mais aussi de surprises et d’émotion. Car de fait, ses visiteurs ne sont pas "extérieurs" à cette histoire, il s’agit de la leur.
>> Pour plus de détails concernant l’exposition et des photographies