Tous ceux et celles qui ont rejoint le "Comité national de soutien à Salah Hamouri" ont dit vouloir agir pour sa libération. Beaucoup l’ont déjà fait mais chacune et chacun peut encore faire davantage, surtout aujourd’hui après les dernières nouvelles : il est possible que la demande de remise de peine de Salah (traduire : demande de libération anticipée) se traduise par son bannissement, c’est à dire par le fait que jamais plus de sa vie il ne pourra revenir à Jérusalem où il a sa famille, ses amis, et où il poursuit ses études. C’est là qu’il entend vivre, ce qui est son droit le plus élémentaire.
Un membre du Comité de soutien vient d’écrire au Président (dispense de timbre pour Elysée) de sa propre initiative. Vous trouverez ci-dessous sa lettre en modèle de courrier.
Madame Hamouri étant à Paris le 25 juin, il faut exiger qu’il la reçoive comme il a reçu toutes les autres familles, alors qu’il s’y refuse dans ce seul cas.
Tout le monde peut faire comme notre ami. Il y a aussi la possibilité d’écrire au Président par mail :
cedric.goubet@elysee.fr , ou
claude.gueant@elysee.fr .
Nous comptons sur vous. Les dernières nouvelles sur place : Salah passera une première audience sur sa demande de remise de peine ce mardi à 8 heures à la prison de Gilboa. Son avocat sera avec lui. Nous avons payé les frais d’avocat en solidarité avec la famille Hamouri qui a supporté et supporte beaucoup de charges, conformément à nos engagements.
Voir le site du Comité national à cet égard, rubrique "souscription" http://salah-hamouri.fr/node/35.
Le temps urge maintenant . Nous comptons sur vous.
Esvres le 3 juin 2009
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Monsieur, le Président de la République
Palais de l’Elysée
Faubourg Saint Honoré
75008 PARIS
Monsieur le Président,
Un de nos jeunes concitoyens français, Monsieur Salah Hamouri, est actuellement détenu dans une prison israélienne, depuis 2005, apparemment sans raison et du seul fait du jugement d’un tribunal militaire dont, en votre qualité d’avocat , vous pouvez apprécier la fiabilité.
A juste titre, vous vous êtes engagé à apporter votre secours à tous les Français soumis à d’injustes détentions dans le monde, et à "les chercher où qu’ils se trouvent".
J’ai été un de vos électeurs car je pensais que vous parleriez aux français un langage nouveau et vrai.
Contrairement à notre pays que nous vous avons fait l’honneur de diriger, l’Etat israélien est aujourd’hui un exemple ni de démocratie ni de justice ni de respect des Droits de l’Homme qui vous semblent si chers.
Malgré toute la sympathie que vous pourriez lui porter, je vous prie très respectueusement d’obtenir de l’administration de cet état une justification de l’arrestation et de la détention de ce jeune Français.
Par ailleurs sa maman sera en France le 25 juin prochain et je trouverais normal et élégant de votre part que vous la receviez comme vous avez reçu les familles d’autres français internés à l’étranger parfois pourtant pour des raisons plus discutables.
Le fait qu’il porte un nom palestinien ne l’empêche pas d’être un citoyen français, fier, comme beaucoup d’autres enfants issus de l’immigration, de l’être.
A ce titre nous lui devons notre solidarité et notre fraternel soutien.
Je vous prie de croire, Monsieur, le Président, en l’assurance de ma très haute considération.
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