Ségrégation territoriale et restrictions de déplacement, saisies massives de biens fonciers et immobiliers, expulsions forcées, détentions arbitraires, tortures, homicides illégaux.. aujourd’hui, de nombreuses ONG - dont Amnesty International, Human Rights Watch, ou l’ONG israélienne B’Tselem, considèrent que les conditions sont réunies pour parler d’une situation d’apartheid israélien à l’encontre des Palestiniens.
En vertu du droit international, les conditions à remplir pour pouvoir qualifier une situation d’apartheid sont l’existence d’un régime institutionnalisé d’oppression et de domination systématiques, un régime appliqué à un groupe racial par un autre groupe racial, une intention claire de maintenir le régime ainsi qu’un ou plusieurs actes inhumains tels que décrits par la Convention sur le crime d’apartheid ou le Statut de Rome.
Le 12 avril, une proposition de résolution visant à reconnaître la situation d’apartheid à l’encontre du peuple palestinien a été publiée sur le site de l’Assemblée nationale. Elle sera débattue et votée jeudi 4 mai.