Nous avions déjà effectué une visite à Saturn le 19 juin 2010, visite qui s’était soldée par le retrait pendant quelques jours des produits sodaclub et par une rencontre avec un responsable du magasin qui nous avait bien fait comprendre qu’il était avant tout un commerçant qui faisait uniquement confiance aux arguments de l’importateur OPM et de sa direction nationale.
Avant de commencer notre tractage, nous allâmes vérifier ce qu’il y avait en rayon. Sur le chemin, nous croisâmes la responsable dudit rayon qui nous reconnu et nous déclara doctement "que cette fois elle n’allait pas retirer les produits sodastream car il n’y avait plus de problème, ils étaient fabriqués en Chine, comme lui avait confirmé le représentant Sodastream".
Nous préférâmes vérifier par nous même.
Qu’avons nous trouvé :
Des gazéificateur toujours étiquetés "Made in Israel" (photo 1), d’autres étiquetés d’origine "Made in China" (photo 2), et cerise sur le gâteau encore d’autres dont le marquage d’origine "Made in Israel" était recouvert par un autocollant "Made in China"(photo 3). N’est ce pas merveilleux ?
Comme le dit Jean Claude Lefort dans sa lettre du 1er avril ( http://www.france-palestine.org/art... ) , on peut émettre de très très forts doutes sur ces marquages "made in China" en se basant sur les propres documents de Sodastream (seule la sous traitance de certaines pièces serait faite en Chine). Mais on remarquera dans ce même rapport financier de Sodastream, à la page numérotée 24, qu’ils commencent à être sensibles aux actions BDS, et peut être qu’un jour comprendront ils que chercher à brouiller les cartes sera encore plus dommageables pour leur image.
A propos de notre ddpp départementale, censée défendre les droits des consommateurs que nous sommes, elle n’a jamais daigné, en 10 mois, nous faire une réponse écrite malgré plusieurs contacts téléphoniques et 7 E-mails.
Pour conclure, nous eûmes droit assez rapidement à l’intervention de 2 voitures de la gendarmerie (4 gendarmes), auxquels nous exposâmes notre démarche et avec qui la conversation fut très cordiale. Il nous fut quand même imposé, à la demande de la direction du magasin et sous la menace d’une verbalisation, de quitter l’entrée du magasin, ce qui fut fait à 12h20.