Près de 500 personnes se sont mobilisées avec émotion et énergie le 17 février 2024 à l’appel de 33 organisations dont l’AFPS Clermont-Ferrand, en solidarité avec la population de Gaza victime de génocide, et de Cisjordanie victime de la terreur de l’épuration ethnique.
Parmi les différentes formes de solidarité ici en France, l’AFPS 63 a mis en avant le BDS et notamment le boycott en cette journée d’action nationale ’’Boycott Carrefour’’.
Comme indiqué par le représentant AFPS 63 :
’’La complicité du géant français de la distribution (avec l’apartheid israélien) a pris, ces dernières années, diverses formes : accord avec des sociétés israéliennes actrices directes de la colonisation, vente de produits Carrefour dans les colonies, vente de produits israéliens dans ses magasins en France et, récemment, distribution de colis aux soldats de l’armée israélienne. L’AFPS, avec ses partenaires, est à l’initiative de la dénonciation de ces scandales et d’une campagne de Désinvestissement en direction du PDG de Carrefour. L’AFPS propose aussi, le Boycott, en parallèle à cette campagne’’.
Les manifestant.es ont massivement posé pour des photos, puis marché derrière une banderole du Collectif Carrefour « AFPS, Al-Haq, Confédération générale du travail (CGT), Fédération commerces et services de la CGT, Ligue des droits de l’Homme, Plateforme des ONG françaises pour la Palestine, Union syndicale Solidaires ». 149 signatures ont été recueillies sur la pétition au PDG de Carrefour et de nombreuses cartes postales à lui envoyer ont été prises, de même que le 4 pages de la Campagne pour le Désinvestissement.
En attendant de prochaines actions devant les magasins Carrefour, les manifestants ont scandé avec force « BOYCOTT ISRAEL ! ETAT CRIMINEL ! », « ISRAEL ASSASSIN ! CARREFOUR COMPLICE ! », « BOYCOTT CARREFOUR ! ».
La manifestation a été couverte par le quotidien La Montagne, à qui le service communication de Carrefour a, toute honte bue, démenti "toute implication de Carrefour dans le conflit israélo-palestinien. Le groupe n’exerce aucune activité en Israël puisqu’il s’agit d’un contrat de franchise exercé par une entreprise indépendante. Précisons que ce contrat exclut la présence de magasins dans les territoires occupés". Mais la contradiction entre les discours de Carrefour, qui se veulent rassurants, et la complicité avérée du groupe avec la colonisation, qui constitue un crime de guerre au regard du droit international, a été bien démontrée dans un communiqué du Collectif Carrefour en date du 6 octobre 2023.