Photo : Marche du 26 avril 2023 à Lajjun (réseaux sociaux).
Des milliers de Palestiniens ont participé mercredi à une "marche du retour" sur l’ancien site du village de Lajjun, qui a fait l’objet d’un nettoyage ethnique par les milices sionistes avant la création d’Israël en 1948.
Les marcheurs, originaires des territoires situés à l’intérieur des frontières israéliennes de 1948, ont scandé des slogans en faveur de la liberté, brandi des drapeaux palestiniens et porté des banderoles portant les noms de villages palestiniens ayant fait l’objet d’un nettoyage ethnique.
La marche a coïncidé avec la célébration par Israël de son "jour de l’indépendance".
"Tout est dit par la présence de toutes ces personnes et de leur manière d’être là" a déclaré Mohammed Baraka, l’un des organisateurs de l’événement, à Al-Araby Al-Jadeed, le service arabe de The New Arab.
"Cela montre que le droit au retour [des Palestiniens] n’est pas prescrit et que le projet sioniste a échoué" a-t-il ajouté.
#مسيرة_العودة الـ26 في أراضي #اللجون المهجرة pic.twitter.com/2jcGqXYPCK
— موقع عرب 48 (@arab48website) April 26, 2023
Marche du retour du 26 sur les terres dépeuplées de Lajjun.
Les participants à la marche ont également scandé des slogans demandant la libération des Palestiniens détenus par Israël, dont l’activiste Walid Daqqa.
Le village de Lajjun est tombé aux mains des milices sionistes le 30 mai 1948, année de la Nakba, ou "catastrophe", au cours de laquelle les forces sionistes ont expulsé quelque 700 000 Palestiniens afin d’établir l’État d’Israël.
La colonie israélienne de Megiddo a été établie sur le site de Lajjun, la mosquée du village servant aujourd’hui d’atelier de menuiserie.
L’année dernière, les autorités israéliennes ont enlevé les pierres tombales et le mémorial des personnes tuées à Lajjun en 1948.
Traduction : AFPS